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"Ça n'a mené à rien": alors qu'une solution semblait enfin se dessiner pour la formation d'un gouvernement bruxellois, un parti fait marche arrière

L'Open Vld a annoncé mercredi matin qu'il ne viendrait pas à la table des négociations à sept partis destinée à définir les suites à donner à la mission des informateurs bruxellois Christophe De Beukelaer et Elke Van den Brandt.

Justification avancée: "La réunion de lundi, réunissant Open Vld, Groen, Vooruit, CD&V, Les Engagés, PS et MR, n'a mené à aucune avancée". Le parti libéral flamand a souligné par voie de communiqué que de nouvelles négociations ne pouvaient avoir de sens "que si les accords précédents sont respectés, que des garanties claires sont données et qu'aucune injonction du PS ne prévaut".

"Nous déplorons d'avoir perdu trois semaines dans cet exercice (ndlr: la mission d'information), comme nous le redoutions. De plus, aucune réponse n'a été apportée à notre principale préoccupation: l'orthodoxie budgétaire et le retour à l'équilibre aussi rapidement que possible, conformément au cadre pluriannuel défini par le précédent gouvernement et communiqué aux agences de notation. Nous entendons beaucoup d'intentions concernant un changement de politique et des accords avec le niveau fédéral, mais à ce jour, aucune de ces intentions n'a été formalisée par écrit".

Aux yeux de l'Open Vld qui n'a guère fait de secret, au cours des derniers mois, de son souhait de voir la N-VA associée à une coalition, la balle est désormais dans le camp des "partis prêts à dynamiter la majorité néerlandophone durement obtenue, alors que l'Open Vld a déjà consenti à d'importantes concessions pour parvenir à une solution".

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