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Après le fils De Croo, le fils Daerden, les fils Michel et tant d’autres, c’est au tour de la fille de Didier Reynders de se lancer en politique. Clara, 29 ans, fait la Une de la Meuse ce lundi en annonçant aux côtés de son père sa présence sur la liste communale du MR à Liège.
Une question se pose à la suite de cette annonce : les "enfants de" choisissent-ils toujours le même parti que leur parent ?
La plupart oui, mais il y a des exceptions comme Caroline Désir, ancienne ministre de l'enseignement, qui est membre du PS alors que son grand-père Georges Désir, qui a été bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert, était au FDF devenu Défi aujourd'hui.
Jacques Simonet qui a été longtemps bourgmestre d'Anderlecht, était MR et son père, qui a été avant son fils, bourgmestre d'Anderlecht, mais en tant que socialiste.
Voilà donc quelques exemples, mais en général, les "fils et filles de" suivent les traces de leurs parents comme Alexander De Croo, notre ancien Premier ministre, Open VLD comme Herman. Ou comme Charles Michel, MR comme Louis Michel. Frédéric Daerden, fils de Michel, tous 2 au PS et Clara Reynders au MR comme son papa, sont d'autres exemples.
Les enfants ont hérité en quelque sorte des convictions de leurs parents.
Il faut savoir que le nombre de "fils et filles de" a augmenté depuis 20 ans. Selon une étude du Crisp, le centre de recherche et d'information socio-politique, il n'y en a jamais eu autant en politique.
Depuis 2003, la proportion de ces héritiers est revenue à son niveau du 19ème siècle.
Dans ces familles, on entre en politique comme dans d'autres, on est avocat de père en fils.
Il faut dire que ces enfants-là ont des atouts, la notoriété et le réseau de ceux qui les ont précédé et le fait aussi que, dans 60 % des cas, l'élection d'un "fils ou d'une fille de" est due à une place en tête de liste.