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Le juge d'instruction fraîchement retraité, désormais candidat à la Chambre, Michel Claise est l'invité de la première émission de "Rendez-vous".
Il n'y a pas si longtemps encore, Michel Claise n'était jamais loin lorsqu'il y avait un grand scandale en Belgique. Il instruisait notamment le scandale du Qatargate, mais a finalement dû se déporter. À ce moment-là, la presse liait la décision au fait que le fils du juge d'instruction et celui de Marie Arena sont associés au sein d’une même société.
Sur le plateau de "Rendez-vous", Michel Claise assure que cela n'a rien à voir : "Je me suis posé la question. Est-ce qu'on pourrait, à un certain moment, estimer qu'il y a un problème d'apparence ? Je n'ai pas voulu solliciter un conflit dans la mesure où, arrivant, petit à petit, à la retraite, je n'aurais jamais terminé ce dossier d'un point de vue judiciaire, avec toutes les procédures", justifie-t-il.
"Tout simplement, dans le calme et la sérénité, je me suis décidé à me déporter. Cela n'a pas fait plaisir à tout le monde au sein du parquet. Il n'y a jamais eu face à cette situation d'incidence dans la gestion du dossier et il n'y en aura jamais", martèle Michel Claise.
Était-il au courant du lien entre son fils et celui de Marie Arena ? Oui. "Ce sont des personnes qui se connaissent depuis les études, mais depuis combien de temps ne s'étaient-ils pas vus ? C'est un porte-feuille d'actions et ça, quelle est l'incidence par rapport au dossier ? Aucun des deux n'est eurodéputé, que je sache", répond l'invité de Christophe Deborsu.