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La chambre du conseil d'Anvers a prolongé mercredi la détention de trois des sept personnes interpellées jeudi dans le cadre d'une enquête pour terrorisme. Le trio, d'origine tchétchène, est inculpé de participation aux activités d'un groupe terroriste et préparation d'un attentat terroriste.
Ces sept personnes avaient été interpellées jeudi lors de 14 perquisitions menées dans le cadre d'une enquête pour terrorisme à Anvers, Seraing, Saint-Josse-ten-Noode, Menin, Bourg-Léopold, Liège, Courtrai, Gand et Zonhoven. Les sept individus sont tous d'origine tchétchène et majeurs.
Parmi les trois inculpés, un premier est poursuivi pour participation aux activités d'un groupe terroriste, en l'espèce l'organisation État islamique au Khorassan (EI-K), en Asie centrale, mais également préparation d'un attentat terroriste et financement de terrorisme. Cette mouvance djihadiste constitue la branche afghane du groupe État islamique, soupçonnée d'avoir étendu ses activités en Europe ces dernières années.
Les deux autres personnes placées sous mandat d'arrêt ont été inculpées de participation aux activités d'un groupe terroriste et de préparation d'un attentat terroriste.
Selon le parquet fédéral, il n'y a aucune indication concrète que les suspects visaient une cible spécifique.
Les avocats de deux des trois inculpés ont d'ores et déjà annoncé qu'ils feraient appel de la décision de la chambre du conseil, tandis que la défense du troisième entend d'abord se concerter avec son client. Aucun n'a désiré aborder le contenu du dossier. Le parquet a, lui, déjà précisé qu'il ne fournirait aucune information supplémentaire "dans l'intérêt de l'enquête".
Les trois individus comparaîtront devant la chambre des mises en accusation dans les deux semaines.
