Partager:
Les derniers experts ont été entendus jeudi matin devant la cour d'assises de Liège, au procès de Vincent Franck, un Amaytois âgé de 57 ans accusé du meurtre d'un camionneur allemand. Le médecin légiste a confirmé un décès survenu à la suite d'un traumatisme thoracique sévère. Les indications relevées par un expert automobile vont dans le sens d'un écrasement de la victime à faible vitesse.
Vincent Franck est accusé du meurtre de Bogos Babahan, un chauffeur routier allemand âgé de 60 ans. Les faits s'étaient déroulés le 23 octobre 2019 vers 09h15 sur le parking de l'autoroute E42 à Couthuin (Héron). Bogos Babahan avait été percuté et écrasé par la camionnette conduite par Vincent Franck.
Le médecin légiste Aurélien Partoune a déterminé que Bogos Babahan est décédé à la suite d'une rupture cardiaque, conséquence d'un polytraumatisme sévère. Ce polytraumatisme a été causé par un heurt et la projection de la victime au sol. En raison des lésions constatées sur la victime, un franchissement du corps, écrasé par un véhicule, n'est pas à exclure. Cette thèse a été confirmée par l'expert automobile qui n'a relevé sur le véhicule de l'accusé aucune trace d'impact démontrant un choc à vitesse élevée.
Le médecin légiste a mis en évidence un traumatisme thoracique sévère. Le cœur de la victime était coupé en deux. Toutes les côtes étaient fracturées, témoignant d'une compression de la cage thoracique. L'expert déduit des plaies constatées que Bogos Babahan a été percuté par un véhicule et que sa tête a heurté une surface dure. Il présentait une série d'ecchymoses et d'abrasions sur l'ensemble du corps, avec un visage ulcéré sur le côté gauche. Il ne présentait pas de fracture des membres inférieurs.
La cour a prévu d'entendre dès ce jeudi matin les plaidoiries des avocats de la partie civile.