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Famille décimée dans un incendie à Nice : le quatrième suspect placé en détention

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Valery HACHE

Le quatrième suspect, soupçonné d’être impliqué dans l'incendie criminel qui a causé la mort de sept personnes d'une même famille mi-juillet à Nice, a été mis en examen et placé en détention tard jeudi, a indiqué le parquet.

Ce suspect, âgé de 17 ans, avait été interpellé le 30 juillet à la barrière de péage du Perthus, à la frontière franco-espagnole, alors qu'il circulait dans un bus en direction de la France.

Originaire de Seine-Saint-Denis et sans profession, ce mineur est "connu des services de police notamment pour trafic de stupéfiants mais n'a jamais été condamné", a précisé Damien Martinelli, procureur de la République de Nice.

Selon un communiqué du magistrat, il a reconnu "tout de suite son implication, précisant avoir été sollicité contre rémunération pour participer aux faits consistant à déclencher un incendie visant une cible précise ".

"Après avoir cassé la porte d'entrée de l'immeuble avec une pierre", il a "pénétré dans l'immeuble avec deux autres mis en cause", contestant toutefois avoir lui-même mis le feu, a ajouté le procureur.

Le suspect a indiqué qu'après "quelques jours de fuite en Espagne", il avait "pris la décision de rentrer en France et de se rendre", a précisé M. Martinelli.

Ce jeune homme est suspecté d'avoir fait partie d'un groupe de cinq personnes ayant mis le feu le 18 juillet dans la cage d'escalier d'un immeuble de Nice dans le cadre d’un différend lié à un trafic de drogue, causant la mort de sept personnes qui étaient étrangères à ce trafic dont trois enfants de cinq, sept et 10 ans et un adolescent de 17 ans.

Les faits ont eu lieu dans le quartier des Moulins, à l'ouest de la ville, sujet depuis des années au trafic de stupéfiants.

Quatre mis en cause au total ayant désormais été interpellés dans cette enquête, il ne reste plus qu'un seul suspect recherché, un homme de 18 ans originaire du Val d'Oise.

Résidents soit des Alpes-Maritimes soit de région parisienne, ils ont tous ont été mis en examen et placés en détention provisoire dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en particulier pour "destruction volontaire par incendie en bande organisée ayant entraîné la mort", encourant la réclusion criminelle à perpétuité.

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