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Deux condamnés en instance d'exécution aux États-Unis, dont un par inhalation d'azote

Deux condamnés à mort sont en instance d'exécution jeudi dans le sud des États-Unis, dont un par inhalation d'azote, pour la deuxième fois au monde.

Si ces deux exécutions ont lieu, cela portera à 18 le nombre d'exécutions réalisées aux États-Unis en 2024, dont cinq en moins d'une semaine.

Alan Miller, condamné à mort en Alabama pour le meurtre en 1999 de trois collègues, Lee Holdbrooks, Scott Yancy, et Terry Lee Jarvis, doit être exécuté au pénitencier d'Atmore par inhalation d'azote.

Ce mode d'exécution a été utilisé pour la première fois au monde dans cet État en janvier, sur Kenneth Smith, et dénoncé par l'Onu qui l'a comparé à une forme de "torture".

La gouverneure républicaine Kay Ivey a annoncé par avance qu'elle n'exercerait pas son pouvoir de grâce.

Une précédente tentative d'exécution d'Alan Miller par injection létale en septembre 2022 avait été annulée in extremis, en raison de difficultés pour lui poser les perfusions intraveineuses.

Emmanuel Littlejohn, 52 ans, doit lui être exécuté par injection létale en Oklahoma pour le meurtre de Kenneth Meers lors du braquage d'une supérette en 1992.

Emmanuel Littlejohn et son complice lors de ce braquage, Glenn Bethany, se sont mutuellement rejeté la responsabilité du meurtre.

Tous deux ont été condamnés pour meurtre, mais son complice l'a été à la perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle et lui à la peine capitale.

En août, la commission des grâces de l'État a recommandé une commutation de peine pour Emmanuel Littlejohn, malgré l'opposition d'une partie de la famille de la victime.

Le gouverneur républicain de l'Oklahoma, Kevin Stitt, qui n'a exercé son pouvoir de grâce qu'une fois, n'a pas encore pris de décision sur son sort, selon ses services.

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