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Les Belges seront un peu moins nombreux à partir en vacances cet été, ressort-il du baromètre des vacances présenté mardi par Europ Assistance. Pourtant, leur envie de s'évader ces prochains mois reste forte, malgré l'inflation qui pèse sur les budgets, souligne la compagnie d'assurance voyage. Le réchauffement climatique et la situation géopolitique jouent également un rôle dans les décisions des vacanciers.
Soixante-cinq pour cent des Belges affirment qu'ils voyageront cet été, ce qui représente une baisse de 5 points par rapport à 2023, relève l'enquête réalisée par Ipsos entre le 27 mars et le 22 avril 2024. Ce pourcentage revient au même niveau qu'avant la crise du Covid-19. "Juste après la pandémie, un plus grand nombre de Belges semblaient apprécier leur 'liberté retrouvée' de voyager à nouveau, mais cette tendance s'est à nouveau normalisée", analyse Europ Assistance.
Pas moins de 78% des Belges se disent enthousiastes à l'idée d'échapper quelques jours au quotidien. Quelques raisons entament néanmoins cet engouement. Europ Assistance cite notamment l'inflation, qui impose à un tiers des sondés à restreindre leur budget vacances. L'écologie et le climat sont aussi des facteurs importants. Les estivants veulent d'une part faire attention à leur empreinte écologique et sont d'autre part moins tentés par des destinations qui pourraient être frappées par la canicule. Enfin, les conflits armés ou la montée de l'extrémisme dans certaines démocraties jouent également un rôle dans leur envie de partir.
Les vacances courtes (d'une semaine maximum) sont moins populaires qu'en 2023 (34% des voyageurs, -5 points), tandis que les vacances de 2 semaines (41%, + 3 points) et de 3 semaines ou plus (25%, +2 points) augmentent légèrement.
Soixante-huit pour cent des Belges passeront leurs vacances d'été en Europe, avec la France, la Belgique, l'Espagne et l'Italie pour destinations de prédilection.