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Le nombre de crédits à la consommation accordés pour les rénovations énergétiques a diminué de 51% au premier trimestre, tombant à 7.852 contrats, a rapporté mercredi la fédération du secteur financier Febelfin dans un communiqué. L'Union professionnelle du crédit (UPC) rappelle par conséquent l'urgence de procéder aux rénovations énergétiques des logements.
Des crédits à la consommation pour les rénovations énergétiques ont été conclus au premier trimestre pour une valeur totale de 167 millions d'euros, soit une baisse de presque 40% par rapport à la même période l'année dernière, a noté Febelfin dans le communiqué.
Cette tendance à la baisse résulte d'une combinaison de facteurs, à savoir la hausse des taux d'intérêt et le renchérissement des prix des matériaux de construction. Ces facteurs, combinés à des diminutions significatives des prix de l'énergie, n'incitent pas les consommateurs à améliorer la performance énergétique de leur bien, a-t-il ajouté.
"À l'heure actuelle, moins de 10% des habitations atteignent l'objectif de 2050 (tous les logements devront disposer d'un label PEB A, NDLR), tandis que seul un tiers du taux de rénovation visé est atteint", a déploré le président du conseil d'administration de l'UPC, Bart Vervenne. "Une vague de rénovation massive dans les 10 ou 15 ans à venir ne fera qu'entraîner une pénurie de matériaux de construction, de main-d'œuvre et de financement. La seule façon d'améliorer la performance énergétique de notre parc immobilier est de procéder progressivement et d'agir dès maintenant."
Concernant les crédits à la consommation, quelque 156.000 prêts ont été accordés pour un montant de 2,5 milliards d'euros, soit une baisse de presque 17% par rapport à la même période en 2023, a également analysé l'UPC.
Elle constate en revanche une augmentation de 2,7% du nombre de crédits accordés pour l'achat d'une voiture, soit 67.600 pour un montant total d'environ 1,3 milliard d'euros.
