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Prendre son temps, apprécier le paysage, s'imprégner de la nature: adeptes du tourisme lent, ils ont choisi de voyager autrement, préférant les rencontres fortuites aux séjours formatés.
"On sent la chaleur extérieure, l'odeur, les bruits, etc. On découvre visuellement l'environnement dans lequel on se trouve, la nature, le mouvement des autres personnes, les activités qu'on a autour de soi...", détaille Jean-Paul, cycliste adepte du tourisme lent, au micro de nos journalistes Christophe Clément et Alain Hougardy.
"La voiture, ça va beaucoup trop vite. Tu ne vois pas ce qui se passe sur la rivière par exemple. Alors on cherche souvent des routes à côté de la rivière parce que c'est toujours tranquille", ajoute May, une autre cycliste interrogée par notre équipe RTLinfo.
Près de 420 kilomètres sur 8 jours avec incursions dans les pays limitrophes. Désormais, un circuit spécifique est proposé à ces cyclistes. L'"Échappée Transwallonne" sillonne à travers 65 points d'intérêt et de nombreux hébergements adaptés aux vélos.
"C'est un voyage éco-responsable également", indique Cédric Maillaert, développeur touristique. "Et surtout, on voulait offrir de belles routes, c'est-à-dire sûres, balisées (en tout cas à à 85%) et que cela offre de très beaux paysages et de chouettes points d'intérêt", renchérit François Struzik, chef de projet à l'agence "Hike up".
Au moins 38% des Belges se disent prêts à modifier leur mode de vacances afin de réduire leur empreinte écologique. Avec 1.300 kilomètres de Ravel et près de 5.000 kilomètres praticables à vélo, la Wallonie leur tend les bras.