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Alors que les enquêteurs ont reçu 400 nouvelles informations après l'appel à témoin lancé mercredi passé concernant un nouveau suspect dans l'affaire de la disparition de Maddie McCann, une ancienne collègue du principal suspect prétend que quand elle a abordé le sujet de la disparition de la fillette avec ses collègues, Christian B. aurait complètement perdu son sang froid.
Tous les jours réservent de nouvelles révélations sur le pédophile allemand multirécidiviste Christian Brückner, cité comme le principal suspect dans l'affaire de la disparition de Maddie McCann, une petite fille britannique qui a disparu alors qu'elle était en vacances avec ses parents au Portugal en mai 2007.
Entre 2012 et 2014, Christian Brückner vendait des boissons et des collations dans un petit kiosque de la ville de Braunschweig, située dans le nord de l'Allemagne.
Lenta Johlitz, 34 ans, travaillait avec lui au magasin du coin et, se souvient d'un échange qu'elle a eu avec lui à ce sujet. Elle raconte au journal allemand Bild: "Nous étions assis avec des amis et nous donnions notre avis sur l'affaire Maddie. Il voulait que nous arrêtions d'en parler et était très nerveux. A un moment, il a crié: "Elle est morte maintenant et c'est tout".'Et:' "Vous pouvez faire disparaître rapidement un cadavre! Les porcs mangent aussi de la chair humaine!"
Cette histoire refait surface parmi d'autres témoignages troublants. Dont celui d'un ancien gardien d'une école située à 100 mètres du kiosque qui se souvient de Christian Brückner: "Il offrait des ours en peluche, des bonbons et des petits jouets à des enfants sur le chemin de l'école", se souvient ce gardien dans le Daily Mail.
Peter Erdmann, 64 ans, qui travaillait à la Grundschule Hohsteig, une école primaire pour environ 300 enfants, raconte: "Les enfants venaient à l'école avec des poneys et des ours en peluche. Je leur demandais d'où ils venaient et ils me disaient: "Christian au kiosque nous l'a donné". Il avait l'habitude de donner des cadeaux aux enfants lorsqu'ils passaient devant le kiosque le matin."
M. Erdmann, qui a travaillé à l'école entre 1999 et 2016, décrit les agissements du principal suspect: "À l'époque, je n'y voyais aucun mal. J'avais l'habitude d'aller voir Christian dans le kiosque, et il me semblait toujours amical. Je lui ai même demandé s'il offrait des cadeaux aux enfants, et il m'a dit qu'il avait toujours une petite boîte pleine de surprises dans le kiosque. Cela me retourne l'estomac de penser aux intentions qu'il aurait pu avoir et j'aurais aimé mentionner ces agissements à mes patrons de l'époque."
M. Erdmann explique qu'il veut maintenant parler à la police, ajoutant: "Je regrette vraiment de ne pas avoir été plus méfiant à cette époque-là".