Les émeutes, d'une violence inédite depuis plus de 10 ans, ont continué pour le 4e jour consécutif ce dimanche au Royaume-Uni, où au moins deux hôtels hébergeant des demandeurs d'asile ont été pris pour cible. Le Premier ministre Keir Starmer a promis que les casseurs anti-migrants et islamophobes regretteraient leurs actes.
La police britannique a arrêté plus de 90 personnes lors des émeutes qui ont émaillé des manifestations d'extrême droite qui ont eu lieu dans plusieurs villes du Royaume-Uni.
Des émeutes ont éclaté vendredi en fin de journée à Sunderland, où les forces de l'ordre britanniques ont été victimes de "d'importants et graves niveaux de violence" selon la police, derniers heurts en date après le meurtre de trois fillettes en début de semaine.
La police antiémeute a tiré samedi à balles réelles sur des manifestants au Bangladesh où l'armée, présente en force, patrouille dans les villes au lendemain d'une nouvelle journée d'affrontements meurtriers.
La tension reste vive ce samedi en Nouvelle-Calédonie, où la mission de "rétablir l'ordre dans les jours à venir" fixée par le président Emmanuel Macron se révèle difficile, et où l'évacuation de touristes français a commencé.
Les autorités françaises se sont réjouies vendredi d'un recul des violences en Nouvelle-Calédonie, désormais sous état d'urgence, même si certains quartiers de Nouméa restaient hors de contrôle, au cinquième jour des émeutes causées par une réforme électorale contestée par les indépendantistes.