Depuis le début de la semaine, des images de prisons syriennes démontrant l'horreur et la cruauté du régime de Bachar al-Assard circulent. Une journaliste de guerre de la chaîne de télévision américaine CNN s'est rendue dans l'une des prisons les plus célèbres du pays. Après le passage des rebelles, elle y a fait une découverte étonnante.
Bachar Al-Assad est bien en Russie. Information confirmée mardi soir. Pendant ce temps, en Syrie, l'armée israélienne continue les frappes sur le pays. Un pays qui débute déjà sa reconstruction. Le Premier ministre chargé de la transition nommé hier promet la stabilité.
Dès l'annonce de la fuite de Bachar al-Assad, le palais présidentiel et sa résidence privée ont été pillés. Les rebelles ont affiché des objets de luxe comme autant de trophées de guerre. Sa fortune personnelle est estimée à entre 1 et 2 milliards de dollars.
Abou Mohammad al-Jolani, le chef des rebelles syriens, est l’homme qui a réussi à faire tomber Bachat Al Assad et son régime. Si son discours hier à la Mosquée des Omeyyades a rassuré sur ses intentions, l’homme a aussi du mal à faire oublier son passé.
Au lendemain de la chute de Bachar al-Assad et de la "libération" de Damas par les rebelles, l'ONU appelle à juger les responsables des exactions commises sous son régime. Pendant ce temps, le Kremlin refuse de confirmer si l'ex-président syrien et sa famille ont trouvé refuge en Russie.
La chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie rebat les cartes au Moyen-Orient. Parmi les grands perdants : l'Iran et le Hezbollah, principaux alliés du régime déchu et ennemis jurés d'Israël. Une situation dont l'État hébreu semble tirer profit, à en croire les déclarations de Benjamin Netanyahou.