Le Conseil d'Etat a rejeté mardi le recours en suspension en extrême urgence de la décision du gouvernement bruxellois en affaires courantes fixant les nouvelles élections dans la commune de Saint-Josse au 9 février prochain, a-t-on appris mercredi matin.
Le bourgmestre de Saint-Josse, Emir Kir, conteste la date du nouveau scrutin communal. Il a introduit un recours au Conseil d'État contre la décision du gouvernement bruxellois d’organiser les élections le 9 février, dénonçant le non-respect du délai légal de 50 jours et un risque de nouvelle annulation du vote.
Les habitants de Saint-Josse-ten-Noode devront bien revoter pour les communales. Le bourgmestre sortant, Emir Kir, ne fera pas appel de la décision du Collège juridictionnel bruxellois. L'opposition avait contesté les résultats de ces élections pour des irrégularités dans les procurations. Comment réagissent les habitants de la commune ?
Il n'y aura pas de recours contre la décision du collège juridictionnel d'annuler les élections communales à Saint-Josse-ten-Noode où les citoyens devront donc revoter, a annoncé mercredi soir le bourgmestre sortant, Emir Kir.
Trois listes ont introduit un recours auprès du collège juridictionnel qui a choisi d'invalider le résultat des élections à Saint-Josse-ten-Noode. "Manifestement, Saint-Josse dérange. Parce que nous sommes la commune la plus à gauche de tout le pays", a estimé le bourgmestre sortant, Emir Kir.