Bachar al-Assad est bien en Russie, l'information est désormais confirmée. Pendant ce temps, la vie reprend son cours en Syrie. Le Premier ministre chargé de la transition promet la stabilité. Israéliens et Américains se positionnent dans la région.
La blogueuse syrienne Tal al-Mallouhi, emprisonnée à l'âge de 19 ans puis condamnée pour espionnage, a retrouvé la liberté, sa mère confiant mardi à l'AFP sa "joie immense" d'être réunie avec elle.
Les rebelles syriens, menés par HTS, ont nommé Mohammad al-Bachir Premier ministre transitoire après la fuite de Bachar al-Assad. Il dirigera jusqu’au 1er mars 2025, en attendant un processus constitutionnel. Une nouvelle ère s’ouvre à Damas après 13 ans de guerre.
En Syrie, deux jours après la chute de Damas, le monde découvre les horreurs du régime de Bachard al-Assad. Après la prison de Saidnaya, c'est la réalité d'un hôpital près de Damas qui éclate au grand jour. Une quarantaine de corps présentant des traces de torture ont été retrouvés entassés dans la morgue.
Dès l'annonce de la fuite de Bachar al-Assad, le palais présidentiel et sa résidence privée ont été pillés. Les rebelles ont affiché des objets de luxe comme autant de trophées de guerre. Sa fortune personnelle est estimée à entre 1 et 2 milliards de dollars.
A la suite à la prise de pouvoir des rebelles en Syrie, de nombreux prisonniers ont été libérés. Qui étaient-ils et pourquoi se trouvaient-ils emprisonnés ? Éléments de réponse.
Abou Mohammad al-Jolani, le chef des rebelles syriens, est l’homme qui a réussi à faire tomber Bachat Al Assad et son régime. Si son discours hier à la Mosquée des Omeyyades a rassuré sur ses intentions, l’homme a aussi du mal à faire oublier son passé.
Parmi les crimes du régime pour lesquels Bachar al-Assad pourait être jugé, il y a les prisons. Les opposants y sont entassés dans des conditions inhumaines. Les libérations de ces dernières heures révèlent surtout les horreurs de la dictature.
De nombreux Syriens vivant en Belgique se sont rassemblés ce dimanche en fin d'après-midi dans le quartier Cureghem à Anderlecht, pour fêter la chute du régime de Bachar Al-Assad en Syrie au cours de la nuit de samedi à dimanche.
Témoin direct de la chute de Bachar al-Assad, le père Jacques Mourad a accepté de témoigner. Nommé archevêque de la ville de Homs en Syrie, il a été otage de Daech en 2015. Le père s'exprime sur la situation en Syrie et la nouvelle ère qui s'annonce.
Des foules de Syriens ont célébré ce dimanche la chute de Bachar al-Assad, renversé par une offensive fulgurante de groupes rebelles menés par des islamistes radicaux, qui plonge le pays dans l'incertitude après un demi-siècle de règne du clan Assad.
Après avoir passé près d'un quart de siècle à la tête d'un régime liberticide qui dirigeait la Syrie d'une main de fer, le "tyran" Bachar al-Assad a "pris la fuite", ont annoncé les groupes rebelles entrés dimanche dans la capitale Damas.
Abou Mohammad al-Jolani, le chef islamiste de la coalition rebelle à l'origine d'une offensive fulgurante en Syrie qui a provoqué, selon ses combattants, la chute dimanche du président Bachar al-Assad, est passé d'un vocabulaire fondamentaliste à une parole qui se veut modérée pour parvenir à ses fins.
Le président syrien Bachar al-Assad, qui selon une ONG a pris la fuite dimanche, a pendant près d'un quart de siècle dirigé la Syrie d'une main de fer, réprimant dans le sang une rébellion qui s'est muée en guerre civile, l'une des plus brutales du XXIe siècle.
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