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La coalition Arizona "préoccupe" Paul Magnette: "Ils vont faire très mal aux classes moyennes et aux travailleurs"

Gouvernement bruxellois, Arizona, et responsabilités des partis de droite : Paul Magnette, président du PS, a répondu à toutes les questions sur le plateau du RTL info Signatures.

Président du PS et ancien bourgmestre de Charleroi, Paul Magnette était l'invité du RTL info Signatures ce mercredi. Face à Christophe Deborsu et Caroline Fontenoy, le socialiste s'est exprimé sur de nombreux sujets.

Parmi ces sujets, le dossier brûlant du gouvernement bruxellois. Cela fait six mois et deux jours qu’on a voté. Bruxelles n’a toujours pas de gouvernement, alors que son déficit budgétaire s’accroît dangereusement. Le PS s'est retiré des discussions, alors que Paul Magnette avait annoncé lui-même qu'il prendrait ses responsabilités. A-t-il changé d'avis ?

"Pas du tout", répond Paul Magnette. "Seulement, à Bruxelles, le PS n'est pas à la manœuvre. Nous sommes prêts à entrer dans un gouvernement. Le MR est arrivé premier, c'est au MR de trouver une solution. Avec le PS, croyez-moi, cela fait longtemps qu'on aurait un gouvernement bruxellois", estime-t-il.

Pour le PS, la N-VA reste le problème afin d'entrer dans un gouvernement. "Ce qui pose problème, c'est la vision de la N-VA qui remet en cause l'autonomie de Bruxelles, il faut respecter les Bruxellois".

Au fédéral, le PS a choisi l'opposition après les élections du 9 juin. "Les citoyens ont voté, il y a eu un virage à droite. C'est à eux de former un gouvernement, mais ce qui me préoccupe, c'est ce que prépare ce gouvernement. Ils vont faire très mal aux classes moyennes, aux travailleurs. Ils voulaient récompenser le travail, mais ils font tout le contraire. C'est d'ailleurs ce que contestent les socialistes flamands de Vooruit. Dire qu'on va faire payer les pensionnés ou les travailleurs, tout ça pour faire des cadeaux aux riches, ce n'est pas ce qu'il faut faire", estime Paul Magnette.

Paul Magnette a également exprimé son envie de refonder le PS. Cela passerait également par un changement de nom ? "On verra", dit-il. "Ce n'est pas le plus important, nous resterons des socialistes. Cela reste une hypothèse".

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