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"C'est un peu l'échec": Il n'y aura pas de délégation étrangère en Wallonie pendant les JO car... l'appel a été envoyé trop tard

C'est grosse déception pour nos infrastructures sportives. Elles n'accueilleront finalement aucune délégation étrangère lors des Jeux olympiques cet été. La Fédération Olympique de Bruxelles l'avait pourtant envisagé... Mais l'appel a été envoyé trop tard.

À deux mois et demi des JO, c'est la douche froide. "C'est un peu l'échec effectivement à ce niveau-là", admet Cédrik Colinet, attaché à la cellule sport de haut niveau de l'Adeps. Sur la piste d'athlétisme de Nivelles, il n'y a aucune délégation étrangère en vue, pourtant tout est prêt.

"Chacun ses compétences, moi, je ne veux pas renvoyer la balle aux autres. Mais c'est sûr que ce n'est pas nous, ville de Nivelles, qui allons sortir notre téléphone pour appeler en Afrique, en Amérique du Nord ou en Asie pour leur proposer notre infrastructure", réagit Germain Dalne (MR), échevin des sports à Nivelles.

L'enthousiasme, pourtant, y était. Retour en arrière, mi-janvier : "L'objectif, c'est vraiment que Nivelles devienne une ville olympique en 2024 et pour ça, on a mis beaucoup de choses de notre côté depuis de nombreuses années", disait alors l'échevin. "Nous avons déjà deux délégations qui ont répondu par l'affirmative. Il s'agit d'une délégation ukrainienne, c'est une délégation assez importante du Sénégal", disait même Yves Polomé, administrateur général de l'Adeps.

Les deux délégations ont fait marche arrière quand elles ont appris que c'était payant. Les autres avaient déjà choisi leur site en France. L'appel de la Fédération Wallonie-Bruxelles est arrivé trop tard, qui plus est, il n'était pas traduit en anglais.

28 sites avaient pourtant été retenus à Bruxelles et en Wallonie. 32 millions d'euros investis pour améliorer les infrastructures. "Ça va servir surtout à nos athlètes belges qui avaient besoin d'infrastructures de qualité pour pouvoir performer à l'international. Ce n'est pas vraiment un flop", rassure Cédrik Colinet. Germain Dalne y voit "une petite occasion manquée", en nuançant, lui aussi, cet échec : "Maintenant, les infrastructures sont là. Elles vont bénéficier à de nombreux sportifs dans les mois et dans les années à venir".

Que cela n'empêche pas nos athlètes de briller à Paris.

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