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Tim Merlier (Soudal Quick-Step) et les autres spécialistes du sprint ont manqué une occasion de se disputer la victoire mercredi dans la 5e étape du Tour d'Italie, car quatre échappés sont restés devant jusqu'au bout. Après la course, Merlier s'est montré critique envers son ancienne équipe, Alpecin-Deceuninck.
"Certaines équipes ont adopté une tactique étrange", a réagi Merlier sur les réseaux sociaux de Soudal-Quick Step. "La tactique de lâcher les autres sprinteurs en montée. Mais ils se sont tués eux-mêmes". Merlier fait référence au forcing d'Alpecin-Deceuninck sur la longue ascension dans la première partie de la course, qui a mis un terme à l'échappée matinale.
"Tu as vu ensuite ce qu'il s'est passé", a poursuivi Merlier. "Si tu ne collabores pas bien, après tu as une échappée qui reste à l'avant. Mais c'était une solide échappée. Je ne peux pas croire qu'ils soient restés devant, car ça allait très vite. Chapeau d'avoir réussi. Félicitation à eux."
Merlier a finalement terminé huitième de l'étape, à 11 secondes du vainqueur, Benjamin Thomas. La 5e étape, mercredi, constituait la dernière chance pour les purs sprinteurs lors de la première semaine du Giro.