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Une étape plus longue (190 kilomètres), mais comparable celle d'hier attend les coureurs ce mardi, entre Acqui Terme et Andora. Au programme, l'ascension en milieu de course du Colle del Melogno, 6 kilomètres à 6% de moyenne, classé en troisième catégorie. "Pas de quoi avoir une explication entre les leaders du classement général", selon Yoann Offredo. "Après la descente sinueuse, il y aura une autre côte, qui n'est pas répertoriée, d'un kilomètre entre 8 et 10%", note tout de même Kévin van Melsen.
La suite de la course sera on ne peut plus plate, puisqu'elle se déroulera sur le bord de mer, mais comme ce lundi, une petite bosse finale pourrait désorganiser le train des sprinteurs. "Un final que les coureurs connaissent bien puisque le Capo Mele est une montée que l'on retrouve à Milan-San Remo. La dernière ligne droite, c'est plat, une ligne droite de 650 mètres et 8 mètres de large, on aura sûrement un sprint, mais attention, on l'a vu dans la troisième étape, [cette bosse] donnera peut-être des idées à certains", analyse Yoann Offredo. "Une fois au sommet, ça va aller très vite jusqu'à l'arrivée. Il faudra être placé et avoir assez d'équipiers pour aller jusqu'au dernier kilomètre en étant bien placé", ajoute Kévin van Melsen.
Au niveau des favoris, Tim Merlier sera évidemment candidat à sa propre succession, mais tous les déçus de la veille, comme Milan, Kooij, Groves, Jakobsen ou Ewan voudront se racheter. "On a vu que Biniam Girmay était quand même fort, avec une équipe solide autour de lui", observe Yoann Offredo. Et attention aussi à la météo, qui pourrait jouer son rôle. "On annonce de la pluie autour de 16h, il y aura de la nervosité et on sait que cette partie finale peut glisser". À moins que la bonne surpise belge du jour (4ème), Jenthe Biermans, ne vienne se mêler aux favoris.
