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Le peloton du Tour de France retrouvera des routes plus plates à l'occasion de la 12e étape jeudi avec un départ à Aurillac et une arrivée à Villeneuve-sur-Lot après 203,6 km de course.
Les coureurs poursuivront leur descente vers les Pyrénées mais sur un parcours relativement plat au lendemain d'une 11e étape éprouvante et remportée par Jonas Vingegaard. Seules trois difficultés seront au menu jeudi, toutes de quatrième catégorie. La Côte d'Autoire (2,7 km à 5,9%) se présentera devant le peloton après 60 km de course suivie de la Côte de Rocamadour (2 km à 5,8%), empruntée dans le sens inverse du contre-la-montre remporté par Wout van Aert en 2022.
Après un moment de répit, les sprinteurs pourront s'échauffer lors du sprint intermédiaire à Gourdon à 93 km de l'arrivée. La Côte de Montcléra (2 km à 4,6%) sera la dernière ascension répertoriée de la journée à 70 km de l'arrivée avant l'arrivée à Villeneuve-sur-Lot qui devrait réserver une nouvelle bagarre entre les sprinteurs.
À moins que les baroudeurs n'en profitent pour partir en échappée et ensuite résister au retour du peloton, comme lors des deux précédentes arrivées du Tour à Villeneuve-sur-Lot, en 1996 (victoire de l'Italien Massimo Podenzana) et en 2000 (victoire du Néerlandais Erik Dekker).
"Normalement c'est assez simple pour les équipes de contrôler et on pourrait avoir une arrivée au sprint. La deuxième partie dans la vallée du Lot est plus plate, ça va laisser le temps aux équipes de sprinteurs de rectifier le tir s'il y a besoin", a souligné Thierry Gouvenou, le traceur du Tour.