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C'est sur les épaules de Jasper Philipsen que reposent principalement les espoirs de victoires d'étapes belges sur le Tour de France. Le coureur de la formation Alpecin-Deceuninck, maillot vert et vainqueur de quatre étapes l'an passé, voit plusieurs opportunités pour les sprinters dans cette 111e Grande Boucle, qui s'élance samedi de Florence.
"Ce Tour offre pas mal d'opportunités aux sprinters", a déclaré Philipsen jeudi en conférence de presse. "Dans un passé récent, il y a eu des Tours avec moins d'occasions pour les sprinters. Cette année, dans le meilleur des cas, j'en vois neuf, en comptant l'étape de gravel (la 9e étape, ndlr). Plusieurs d'entre elles seront remportées par des échappées. Mai si ça se termine par un sprint dans six de ces neuf étapes, ça serait déjà beau".
Philipsen ne voit par contre pas d'arrivées au sprint lors du week-end d'ouverture en Italie. "C'est pourquoi je suis très détendu : je peux prendre le départ sans trop de stress. Je dois juste passer les deux premières étapes et me concentrer sur la semaine prochaine", avance le sprinter belge, qui pourra encore compter sur Mathieu van der Poel. "C'est une arme que peu d'équipes possèdent. Et même sans doute aucune équipe. La façon dont nous avons disputé les sprints l'année dernière était un très bon scénario. Et une fois de plus, nous avons une équipe forte pour les sprints".
Philipsen, qui considère Mads Pedersen comme son principal rival pour le maillot vert, serait heureux de voir Mark Cavendish enlever une 35e étape et détenir seul le record de victoires d'étapes sur le Tour. "J'ai toujours été un grand fan de Cavendish. Tout le monde veut que Mark remporte cette 35e victoire. Ce serait historique, mais je ne vais pas lui offrir un sprint. Je vais juste essayer de le battre".