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L'équipe de l'émission Dans le Peloton s'est à nouveau réunie ce mardi pour débriefer toute l'actualité du cyclisme et notamment la course de Paris-Nice, qui s'est achevée le 16 mars dernier.
C'est reparti pour une nouvelle émission du Peloton ! Ce mardi, Kevin Van Melsen, Philippe Gilbert, Stéphane Thirion et Vincenzo Ciuro se sont réunis pour débriefer l'actualité cycliste de la semaine. Dans leur viseur, plusieurs grands moments, dont Paris-Nice et le Tirreno-Adriatico. On fait le topo.
"Vingegaard n'a aucun charisme"
Commençons par Paris-Nice. C'est Matteo Jorgenson qui a fait le boulot pour s'adjuger un deuxième succès consécutif au terme d'une bonne semaine de course sur cette épreuve. Pour nos consultants, la victoire est globalement logique et méritée, malgré quelques surprises sur la route et notamment la victoire de Sheffield. "C'était un peu une libération après le drame et le décès de Gino Mäder. C'est une belle dédicace de sa part", retient par exemple Philippe Gilbert, qui salue l'effort solitaire de l'Américain.
Pour Kevin Van Melsen, il faut surtout retenir le comportement de Jonas Vingegaard, marqué par la météo et qui n'a jamais su réagir après sa chute. "Ce n'est pas très rassurant de son côté", s'inquiète notre consultant, qui salue aussi la performance d'INEOS dans ce Paris-Nice. Pour Philippe Gilbert, il faut se montrer sévère avec Vingegaard. "Il était une nouvelle fois absent et c'est ce qui montre son grand manque de charisme, ce qui lui joue souvent des tours. Aucun charisme, il ne joue pas d'influence contre un Pogacar qui en déborde par exemple", s'insurge même l'ancien coureur.
"Besoin d'aide"
Notre équipe est ensuite revenue sur le Tirreno-Adriatico. Avec comme focus, le sort de Cian Uijtdebroeks, qui a renoncé après des sensations physiques négatives. Ce qui commence à inquiéter nos consultants, qui ont fait preuve d'une grande compassion pendant l'émission. Selon Philippe Gilbert et Kevin Van Melsen, notre jeune compatriote a besoin de repos, lui qui fait face à trop de pression actuellement.
"Il est passé pro très jeune, il travaille énormément, il a une accumulation de 5-6 années de sacrifices énormes. Il veut prouver à ses employeurs qu'ils ne l'ont pas payé trop cher et il n'y arrive pas. Il est dans un état dépressif et la meilleure prescription que son équipe pourrait lui faire c'est 'pose ton vélo à un clou pendant un mois, pars en vacances et on en reparle dans un mois'. C'est quelqu'un qui a besoin d'aide au niveau psychologique", estime par exemple Philippe Gilbert.
Un avis partagé par Kevin Van Melsen. "L'aspect moral a bien plus d'influence qu'on ne le pense. Je le vois aussi chez des jeunes coureurs, ils ont de plus en plus de pression, ce n'est pas évident", nous détaille notre consultant, qui souligne tout de même un possible problème physique aux artères qui pourrait jouer sur son niveau de performance actuel.
