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Victime d'une chute finalement sans grande gravité, Jonas Vingegaard n'a pas convaincu grand monde à Paris-Nice. Sur le plateau du Peloton, nos experts n'ont pas caché leur colère, estimant que le Danois devait désormais assumer son statut.
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Jonas Vingegaard n'a pas rassuré à Paris-Nice. Le Danois, un temps leader, a cédé dans les dernières étapes, avec une chute fatale qui a provoqué son abandon, mais aussi cette fameuse quatrième étape marquée par une neutralisation en raison de conditions météos dantesques. Une étape lors de laquelle Vingegaard est apparu timide, comme s'il ne voulait pas jouer de son influence pour faire interrompre l'épreuve.
Cette approche, ce comportement, commence à agacer nos consultants. Sur le plateau de Dans le Peloton, Philippe Gilbert a ainsi fustigé le manque de responsabilisation de Jonas Vingegaard. "Vingegaard essayait de se cacher, comme d'habitude, derrière d'autres personnes", regrette notre consultant. "Et c'est là où il aurait dû dire à ASO (les organisateurs, ndlr) qu'on a besoin de prendre des décisions à chaud, rapides, dans l'intérêt de tout le monde, des équipes, des organisateurs. Et il était totalement absent. Il était peut-être blessé, mais ce sont des moments où on a besoin des leaders du cyclisme. Et il était encore une nouvelle fois absent".
Pour lui, il faut vraiment que le Danois apprenne à devenir plus influent quand les circonstances l'imposent. "C'est ce qui montre son grand manque de charisme. C'est ce qui lui joue souvent des tours, même dans le final des courses, il n'a aucun charisme. Et il n'arrive pas à jouer d'influence contre, par exemple, un Pogacar qui redouble le charisme. Il en déborde", fustige même l'ancien coureur.























