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Alors que tous les voyants semblaient être au vert pour les Red Panthers, la fédération belge de hockey a vu poindre un problème de taille. Le coach néerlandais Raoul Ehren, architecte de l'irrésistible ascension du hockey belge féminin, est convoité par la fédération néerlandaise pour reprendre les rênes de son ultra dominatrice équipe dames.
Cet épineux problème est venu entraver la présentation des projets à long terme de la fédération belge, qui ne veut pas envisager le chemin vers Los Angeles 2028 sans son maître à penser. Si l'espoir de conserver Raoul Ehren est ténu, il existe.
Venues aux Jeux Olympiques de Paris avec l'objectif de monter sur la boite, les Belges ont dû se contenter de la 4e place à la suite de deux séances de shoot-outs manquées.
"Nous cherchons des solutions", a reconnu Serge Pilet, directeur général de la fédération, en évoquant les shoot-outs, faiblesse de l'équipe. "Peut-être avons-nous trop travaillé cela à l'entraînement, a avancé Adam Commens, directeur technique. "Le fait d'en rater beaucoup a peut-être semé le doute dans les esprits."
Ces défaites parisiennes, synonymes d'immense déception pour les joueuses, étaient aussi porteuses d'espoir pour la Belgique, qui a vu émerger une génération passée de la 12e à la 3e place mondiale et désormais capable de battre tout le monde.
Convaincues de pouvoir faire mieux en 2028, et portées par un coach que beaucoup présentent comme "le meilleur jamais eu dans leur carrière", les Panthers voient leur équilibre vaciller. Ehren, pourtant prolongé jusqu'en 2026 avant les Jeux, pourrait donc succomber aux sirènes 'oranje', généralement porteuses d'or.
Les Panthers se retrouveront le 24 septembre. Reste à savoir si ce sera Ehren, un nouveau venu ou un intérimaire qui sera présent ce jour-là pour lancer la préparation vers l'Euro 2025 en Allemagne, où les Belges visent une médaille.