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Maxime Carabin a réussi le doublé paralympique en triomphant sur 100 m en classe T52 à Paris, une semaine après son sacre sur 400 m au Stade de France. Un jour après Léa Bayekula (T54), le sprinteur s'est dit "très fier" de son accomplissement.
"Je savais que mon départ n'était pas très bon, mais que je pouvais accélérer ensuite", a expliqué le Liégeois qui avait débuté doucement la course. "Nous cherchons une solution pour partir plus vite, mais ce n'est pas simple avec mon handicap. Une fois lancé, je sais utiliser ma force et aller vite." Le chrono de 16.70, alors qu'il détient un record du monde en 16.13, n'intéresse pas Carabin. "Je suis venu pour les médailles d'or et je les ai eues. Je suis très fier."
Maxime Carabin a réussi le même doublé que Léa Bayekula, sur 100 et 400 m. "Mais j'ai aussi obtenu deux records paralympiques! Je fais donc mieux que Léa", s'est-il amusé. La Bruxelloise a quant à elle signé un record paralympique, en finale du 100 m.
"J'ai travaillé quatre ans pour cela, et j'ai fait beaucoup de sacrifices", a confié Carabin. "Ces médailles d'or étaient tout ce qui comptait. Nous n'avons qu'un moment pour nous montrer en tant que paralympiens, c'est ici. Ces records paralympiques sont également importants pour moi, car ce sont les seuls que je ne détenais pas encore. Je veux encore aller plus vite à l'avenir."
"Je veux être un exemple. J'espère que ces médailles changeront le regard du grand public sur les personnes avec un handicap. Nous voulons que les gens apprennent à nous connaître et nous considèrent comme les olympiens. Peut-être les Jeux Paralympiques peuvent-ils être combinés aux Jeux Olympiques ? Tout en un seul lieu, un seul événement. Ce serait très beau."