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Ligue 1: Aulas confirme Bosz mais sonne la mobilisation

Le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, a confirmé l'entraîneur Peter Bosz à son poste, vendredi après l'élimination du club en quart de finale de Ligue Europa, tout en sonnant la mobilisation face à la "gravité de la situation".

"Nous affichons notre unité. Nous avons trouvé un encadrement qui correspond tout à fait à ce dont nous avons besoin à l'Olympique lyonnais", a affirmé le patron de l'OL lors d'une conférence de presse improvisée au lendemain de la défaite à domicile (3-0) contre le club anglais de West Ham.

"Nous espérons bien continuer l'aventure (avec Bosz), déjà pour terminer la saison avec la conviction que nous pouvons encore atteindre nos objectifs de nous qualifier pour une coupe d'Europe", a-t-il ajouté, alors que le club pointe actuellement à la 10e place en Ligue 1.

"Maintenant, il faut se redresser, trouver les ressorts pour avoir cette réaction qui va avoir lieu, faire en sorte que dimanche les joueurs démontrent leurs qualités contre Bordeaux. Cela suppose qu'ils prennent conscience de la gravité de la situation", a poursuivi Aulas.

"Il reste sept matches et, mathématiquement, il demeure une chance de participer à une coupe d'Europe la saison prochaine. Nous allons nous donner tous les moyens, avec les joueurs, l'encadrement et les supporters, je l'espère", a conclu le dirigeant.

Le principal groupe de supporters de l'OL, les Bad Gones, ont cependant annoncé vendredi soir qu'ils allaient boycotter la rencontre contre Bordeaux.

"Dimanche nous ne serons pas présents au virage nord. Nous encourageons tous nos membres et tous les abonnés à faire de même", a annoncé le bureau du Kop Virage Nord et des Bad Gones dans un communiqué très critique envers la direction du club.

"Qui sont les responsables ?" de la situation, interroge le groupe. "Notre avis est qu'il faut regarder plus haut", accuse, sans le nommer, Jean-Michel Aulas et ses "déclarations tonitruantes pour rassurer les actionnaires."

Pour les Bad Gones, "l'âme et l'identité du club se délitent en même temps que ses bilans financiers progressent". "Comment pouvons-nous demander à nos joueurs d'avoir la culture de la gagne quand la direction pardonne, excuse et explique chaque désillusion et faute professionnelle ? Il est temps que cela cesse !", concluent-ils.

De son côté, l'entraîneur Peter Bosz a une nouvelle fois rappelé devant la presse la nécessité "de gagner des matches". Pour y parvenir, il entend abandonner le style de jeu offensif, avec un pressing haut et une récupération rapide du ballon, qu'il a échoué à mettre en place.

"Nous n'avons pas su le faire. Nous n'allons plus essayer de jouer ce football mais avoir un style qui permette de gagner les matches. Il faut être réaliste plutôt que romantique pour les sept derniers matches. Le football que nous allons appliquer va correspondre à cet objectif", a souligné l'entraîneur, assurant "ne rien lâcher".

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