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Le 7 juillet dernier, l'Union Saint-Gilloise officialisait l'arrivée de Sébastien Pocognoli à la tête de son équipe, lui qui y avait terminé sa carrière de joueur. À quelques jours du premier match qualificatif des Bruxellois pour la Ligue des Champions face au Slavia Prague, le nouveau coach unioniste s'est confié au micro de Renaud Terreur.
L'Union Saint-Gilloise est un club particulier pour Sébastien Pocognoli. C'est là que l'ancien Diable Rouge a terminé sa carrière de joueur, mais pour en débuter une nouvelle : celle d'entraîneur, en prenant en charge les U21 du club bruxellois. Par la suite, il a entraîné les U18 de Genk et de la sélection nationale avant de revenir à l'Union pour vivre sa première expérience à la tête d'une équipe première. "L'opportunité s'est présentée parce que chacun a pensé que c'était le moment. Ça a directement été intense avec le départ en stage, mais ça m'a permis de gagner beaucoup de temps pour apprendre à connaître mon groupe et mon staff", confie 'Poco' au micro de Renaud Terreur.
"C'est avec grand plaisir que je suis revenu ici. Je sais aussi d'où vient le club et sa progression, donc pour moi c'est un avantage et j'essaie de maintenir au maximum cet ADN dans le vestiaire", poursuit celui qui vient de fêter son 37e anniversaire.
Et pour son premier match, Sébastien Pocognoli a déjà offert un trophée à l'Union en remportant la Supercoupe face au Club Bruges. "Avoir gagné la Coupe de Belgique la saison passée est un aboutissement pour le club. Le club grandit bien et vite et les trophées sont dans la continuité", explique-t-il.
Cette saison encore, l'Union devra faire avec plusieurs départs. Nilsson et Amoura ont déjà quitté le navire tandis que le maître à jouer Puertas et Koki Machida sont annoncés sur le départ. "Koki (Machida) est hyper important pour nous, tant sur le terrain qu'en-dehors. Je pense que Cameron (Puertas) montre que sa tête est encore ici. Il faut constamment aller aux nouvelles, leur faire prendre conscience que pour le moment, leur avenir est ici. On verra ce qu'il se passera, mais si les joueurs montrent la même envie que ce qu'ils font actuellement, je suis très content", relativise le coach.
Malgré tout, Pocognoli veut s'appuyer sur le travail de ses prédécesseurs tout en imprimant sa patte. "Le jeu que j'aime, c'est un jeu dominant, fait sur le pressing haut, le contre-pressing, mais aussi beaucoup de possession de balle. Le contre-pressing, le pressing et les transitions étaient déjà bien présents, donc je bénéficie de cet ADN qui est dans le club. L'objectif maintenant est de trouver le juste milieu. J'ai envie qu'on soit plus imprévisibles pendant la saison", conclut-il.
