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Vingt ans après, reverra-t-on le Brésil victorieux au Mondial-2022? Avec sa star Neymar, l'équipe N.1 mondiale débarque au Qatar en favorite mais son groupe G, très similaire à celui de 2018, promet des retrouvailles corsées avec la Suisse et la Serbie.
Au pays de Pelé et du football roi, l'attente semble très longue aux supporters de la Seleçao, qui rêvent de l'"Hexacampeonato" (le sixième sacre mondial) depuis la bande à Ronaldo, Ronaldinho et Rivaldo en 2002.
Durant les deux décennies écoulées, le Brésil a enchaîné les désillusions, en particulier l'humiliation en demi-finale de "son" Mondial en 2014 à domicile, avec une gifle 7-1 subie contre l'Allemagne, future lauréate du tournoi.
A l'époque, Neymar s'était blessé en quarts et n'avait pu épauler ses équipiers pour la suite du tournoi. Mais La superstar du Paris SG (30 ans), cette fois, croit en son destin.
Depuis le début de la saison, "Ney" marche sur l'eau et sur les traces de la légende Pelé: avec 75 buts en sélection brésilienne, il n'est plus qu'à deux longueurs du record du "Roi" (77 buts), qu'il pourrait égaler dès le premier tour au Qatar.
Mais gare à cette première phase piégeuse, qui rappelle furieusement la poule des Brésiliens en 2018 en Russie: la Suisse et la Serbie sont encore là et seul le Cameroun remplacera le Costa Rica dans le groupe du Brésil à Doha.
La Seleçao sera la dernière des grandes favorites à entrer en lice le 24 novembre lors de l'ultime match de la première journée, contre la Serbie de l'avant-centre Dusan Vlahovic (Juventus). Il y a quatre ans, les Brésiliens avaient battu les Serbes 2-0.
La Suisse suivra le 28 novembre, un adversaire qui avait tenu tête à la "Canarinha" en 2018 (1-1), avant un ultime match de poule contre le Cameroun, troisième de la dernière Coupe d'Afrique des nations, le 2 décembre.
Ce jour-là, tension en perspective dans le duel entre la Serbie et la Suisse après le précédent de 2018: les joueurs suisses Xherdan Shaqiri et Granit Xhaka, d'origine kosovare, avaient créé la polémique en célébrant leurs buts (2-1) en mimant un aigle, geste pro-albanais considéré en Serbie comme une provocation.