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La Mauve Army fait parler d'elle. Après avoir volontairement manqué les 12 premières minutes du Clasico pour protester contre l'absence des fans du Standard, ils ont été sifflés par leurs propres supporters. L'équipe du Vestiaire n'a pas trop apprécié cet épisode.
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Anderlecht a remporté le Clasico. Mais l'équipe n'a pas fait parler d'elle que pour ses performances. Ce sont même les fans bruxellois qui ont fait naître le plus de débats, la faute à cette action de protestation menée par la Mauve Army. Les ultras ont ainsi manqué les 12 premières minutes du Clasico contre le Standard pour protester contre l'interdiction de déplacement des fans du Standard.
De retour à leurs places, ces fans ont même été hués par les autres supporters bruxellois. Entre cet incident et le violences, survenues contre la Real Sociedad et lors du match de Bruges à Graz, nos consultants n'en peuvent plus. Pour eux, les fans doivent se calmer.
"Il y des stades où je ne vais pas avec mes enfants"
Pour Marc Delire, cette action de grève et la réponse des autres fans étaient totalement inattendus. "C’était surréaliste, les supporters commencent à en avoir marre de ne pas pouvoir aller voir un match normalement", peste notre consultants, qui ne comprend pas non plus les violences européennes, lors des matchs d'Anderlecht à la Sociedad et de Bruges à Graz, où les fans belges se sont fait remarquer par des violences. "Nous ne sommes pas les barakis de l’Europe !", fustige notre spécialiste.
Kevin Mirallas, l'ancien Diable Rouge, regrette ce climat pesant dans les stades, notamment dans notre pays. "Moi, il y a certains stades en Belgique où je ne vais pas avec mes enfants, c’est malheureux, parce que c’est un spectacle, c’est du football, on a envie d’être dans un stade !", regrette-t-il sur le plateau du Vestiaire.