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"Un barrage en ruine", "Des figurants", "Abasourdis": la presse italienne se lâche et taille les Diables Rouges

La prestation des Diables Rouges, jeudi soir contre l'Italie, n'a visiblement pas convaincu la presse transalpine. Les médias italiens se sont ainsi montrés sans pitié avec l'équipe belge, qui a arraché le partage à 11 contre 10.

Les Diables Rouges s'en sont bien sortis, hier, contre l'Italie. Après une quarantaine de minutes d'apnée, les Belges ont repris vie grâce à l'exclusion de Pellegrini, qui a complètement changé la dynamique du match. Dans la presse italienne, on peut ressentir une forme de malaise. Les journalistes transalpins sont à la fois séduits par le visage de leur équipe, mais aussi inquiets par ce que les Diables Rouges ont proposé à 11 contre 11.

"Une machine qui surclassait la Belgique"

Les critiques adressées à l'équipe nationale sont même acerbes. Prenez par exemple la Gazzetta dello Sport, qui se réjouit d'abord de la forme de l'Italie, qui a sorti une nouvelle partition remarquable, un mois après la belle victoire contre la France. "La Belgique était presque abasourdie", annonce même le journal, qui a ensuite taclé le jeu belge, avec des comparaisons peu flatteuses. "Mangala ressemblait à un barrage en ruine et Tielemans était un leader avec un moteur diesel qui peinait à démarrer", ont-ils notamment écrit. 

Sky Italia n'est pas plus tendre. "La Belgique a été reléguée à un simple rôle de figurant sur le terrain. L'Italie, en revanche, a proposé un beau football, avec de l'efficacité, pendant 40 minutes. Le carton rouge de Pellegrini a tout changé", détaillent-ils dans leurs colonnes. Enfin, le Corriere dello Sport évoque une supériorité évidente de l'Italie dans cette rencontre. "Nous avons joué de manière spectaculaire jusqu'au carton rouge. L'Italie était supérieure à la Belgique, à tous les niveaux. Dimarco les a rendu fous, l'Italie était une machine qui surclassait la Belgique, cela semblait même trop beau pour être vrai", écrivent les journalistes. 

La presse italienne évoque cependant une forme de réussite, en se disant sceptique quant au penalty refusé aux Diables Rouges pour une faute sur Openda. Une phase qui aurait pu faire basculer la rencontre en faveur de notre équipe nationale, qui tentera de se montrer plus convaincant lundi contre la France. 

 

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