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Les Diables Rouges affrontent ce soir l'Italie, à Rome, dans le cadre de la troisième journée de la Ligue des Nations. Une rencontre très attendue, que Kevin Mirallas a préface avec nous, en répondant à trois questions.
C'est l'heure du premier choc de la semaine pour les Diables Rouges. Notre équipe nationale se déplace en Italie pour affronter le leader de son groupe en Ligue des Nations, quelques jours avant de recevoir la France, lundi. Une rencontre difficile, délicate, mais qui s'annonce intéressante pour les jeunes joueurs de la sélection belge.
Pour préfacer ce duel de prestige, nous avons posé trois questions à Kevin Mirallas. L'occasion de faire le point sur les clés de ce match qui s'annonce intense.
Parlons des Diables Rouges. Qui seront les joueurs clé ?
On commence cette analyse avec un avis sur les joueurs clé de la rencontre, côté belge. En l'absence de Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku, Kevin Mirallas mise sur plusieurs éléments, dont un jeune qui pourrait faire ses grands débuts en équipe nationale.
"Je pense qu'un joueur comme Fofana va nous montrer toutes ses qualités, ce qu'il a montré à Gand et à Lyon", nous lance l'ancien Diable Rouge. "Je crois qu'il aura du temps de jeu et que l'on verra toute sa force technique et sa force de pénétration. C'est ce que j'espère voir", a-t-il poursuivi.
Mais il a aussi le sentiment que deux autres joueurs vont devoir sortir du bois pour relancer l'équipe belge dans cette Ligue des Nations. "Je dirais aussi un Openda retrouvé qui arrive avec une bonne confiance, qui sait qu'il va jouer. Je m'attends à ce qu'ils soient des joueurs clé sur ce match, mais j'attends aussi Trossard, qui est en très grande forme. Je dirais ces trois-là", nous détaille Mirallas.
Qui sera le favori de cette rencontre ?
Forcément, la question du favori se pose légitimement. Pour Kevin Mirallas, il ne faut pas se faire d'illusion. "Je crois que c'est quand même l'Italie. Ils ont fait un mauvais Euro, mais on a vu qu'ils se sont très bien repris avec la victoire contre la France et contre Israël", estime l'ancien Diable Rouge, visiblement assez séduit par cette jeune Italie. "Il y a du renouveau dans cette équipe, le retour de Tonali change la donne dans le milieu par exemple", se réjouit-il à ce sujet.
Pour lui, la Belgique va devoir serrer les dents et montrer du caractère pour s'imposer ce soir, plus encore à Rome. "Je vois une rencontre très difficile pour la Belgique, parce qu'il y a pas mal de nouveaux. Nous n'avons pas De Bruyne ni Lukaku donc c'est sûr que l'on perd deux éléments importants", précise-t-il enfin.
Comment tu sens cette équipe belge avant la rencontre ?
On achève cette préface avec une question plus générale. Kevin Mirallas nous a ainsi confié son ressenti par rapport à cette jeune équipe belge, privée de pas mal de ses cadres et qui avance un peu dans l'ombre de la génération dorée.
Pour l'ancien Diable Rouge, des rencontres comme celles de ce soir et de lundi doivent servir de déclic. Il est temps, pour certains joueurs, de se montrer sous leur meilleur jour. "C'est le moment de se montrer pour les nouveaux et pour ceux qui sont là depuis un moment, mais qui n'ont pas encore fait leur trou", confirme Mirallas.
Selon lui, il ne faut pas sous-estimer l'impact que pourrait avoir un bon résultat ce soir à Rome. Un bon résultat pourrait aider à façonner cette nouvelle génération, qui a encore quelques incertitudes à combler. "C'est un match qui peut être un tournant, qui peut nous apporter des certitudes à certains postes, mais qui peut aussi nous plonger dans une certaine crise. On sait qu'on est dans un nouveau cycle et que ça va prendre du temps. Ces matchs peuvent nous apprendre pas mal de chose sur le futur proche et lointain de cette équipe nationale", juge notre consultant.
La rencontre sera à suivre dès 20h45, sur RTL TVI et RTL Play.
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