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Les spectateurs n'ont pas assisté à une rencontre flamboyante, mardi à Saint-Pétersbourg, relève Le Soir. Le match France-Belgique représentait la "quintessence du football moderne, où il n'y a pas de place pour les sentiments, mais où tout se joue sur le résultat".
Les Belges se réveillent avec "la gueule de bois, les yeux qui piquent et un sentiment d'inabouti à travers la gorge", note également Sudpresse.
Mais pendant un mois, les Diables ont fait vibrer la Belgique, bien au-delà de leurs supporters: leur épopée à entraîné tout le pays, selon La Libre.
"On a oublié, un moment, les querelles et les soucis pour passer quelques jours d'émotion collective, simple, contagieuse, dont on manque sans doute cruellement", affirme encore Le Soir.
L'équipe nationale belge est parvenue à "transmettre nos valeurs fondamentales dans le monde entier", estime Sudpresse. "Le partage, la solidarité, la générosité, le goût de l'effort, l'humilité, l'autodérision, l'humour et le vivre-ensemble, par-delà les origines et les croyances".
Les joueurs "ont prouvé que la Belgique formait bel et bien une nation", dit la Dernière heure, qui appuie la bravoure des coéquipiers.
Pour Le Soir, la Belgique est devenue une "réalité tangible dans le football mondial". Elle a aligné cinq succès d'affilée et s'est installée dans le carré final.
L'entraîneur Roberto Martinez s'est révélé être un tacticien hors pair. Avoir vu les Diables Rouges dominer le Brésil en quarts de finale restera pour beaucoup un souvenir indélébile, insiste La Libre, avant de donner rendez-vous dans quatre ans.
Les Diables se battront encore samedi lors de la petite finale du Mondial en Russie - contre la Croatie ou l'Angleterre - pour tenter de décrocher la 3e place.