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Kevin De Bruyne est désormais un leader heureux

Flashback sur la Coupe du monde au Qatar. La Belgique vient d’inscrire un but face au Canada, dans sa première rencontre de phase de groupe. C’est le soulagement côté belge, après une entame de match très difficile, où le pressing canadien a littéralement étouffé la Belgique.

Tous les Diables fêtent ce but. Tous, à l’exception d’un seul… Kevin De Bruyne peste de façon véhémente auprès de Roberto Martinez, mécontent de l’usage intempestif de longs ballons en profondeur. Le joueur de City est frustré. Ce soir-là, lors de cette première mi-temps, il regarde passer les ballons au-dessus de sa tête et n’en touche même pas dix. Nul ne le sait encore, mais l’expédition au Qatar va virer peu à peu au fiasco.

Quelques jours plus tard, face au Maroc, la Belgique essuie un revers lourd de conséquence. Et De Bruyne préfère encore multiplier les gestes d’exaspération que de délivrer des caviars aux attaquants… 

Aujourd’hui, ce temps-là semble, heureusement, bien révolu. A Freiberg, en Allemagne, c’est un Kevin de Bruyne souriant et de bonne humeur que l’on retrouve chaque jour sur le terrain d’entraînement. En match, face à la Slovaquie et la Roumanie, il se concentre uniquement sur son jeu, encourage ses équipiers, et affirme lui-même qu’il doit aussi guider les plus jeunes. En zone d’interview, il se montre disponible et affable, là où certains de ses équipiers maitrisent encore l’art du démarquage rapide vers le bus qui doit les ramener à leur hôtel. Kevin De Bruyne est tout simplement transfiguré. 

Une osmose entre KDB et Tedesco

Il n’y a finalement pas de recette miracle. Depuis l’arrivée de Domenico Tedesco, Kevin de Bruyne est devenu, logiquement, le leader de cette équipe belge. Recevoir le brassard de capitaine n’a pas été une offrande ou un cadeau de Tedesco. Cela a plutôt été la juste reconnaissance de son impact et de son statut.

Et cela, De Bruyne l’a apprécié. Sous Roberto Martinez, il n’était finalement qu’un cadre parmi d’autres cadres : il y avait lui, mais aussi Courtois, Hazard et Lukaku… Désormais, la hiérarchie est claire : Kevin De Bruyne est le patron de l’équipe nationale. Un rôle qu’il prend vraiment à cœur et qui l’a véritablement transformé. 
 

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