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Ce soir, RTL-TVI diffusera un match attendu avec impatience : la Belgique affrontera la France en Ligue des Nations, offrant une opportunité de revanche pour les Diables Rouges. Mais au-delà de l’enjeu sportif, ce match symbolise une rivalité croissante entre les deux nations, autrefois amies, aujourd’hui opposées dans une compétition de plus en plus électrique.
Comme le rappelle Patrick Baragiola dans Le Soir, Belgique-France était autrefois considéré comme le "match des copains". Cependant, au fil des années, cette amitié s’est transformée en rivalité.
Un des exemples marquants est cet acte symbolique : un drapeau français brûlé par des supporters belges lors de l’élimination de la France à l’Euro 2021. Ce genre d’actes illustre à quel point certains Belges peuvent se sentir animés d’un esprit de revanche face à leurs voisins français.
Comment la rivalité est-elle perçue en France ?
En France, cette rivalité est beaucoup moins intense. Les Diables Rouges ne sont pas perçus comme des adversaires aussi redoutés que l’Espagne, l’Italie ou l’Allemagne.
Pour de nombreux Français, un match contre la Belgique ne génère pas la même passion. Jean-Michel De Waele, sociologue du sport, explique que la France voit encore ces rencontres comme l’occasion de plaisanter sur les Belges, utilisant des clichés devenus des classiques tels que "une fois..." ou "les frites".
Une revanche culturelle pour les Belges
Pour certains Belges, cette rivalité va au-delà du sport. Elle reflète une revanche symbolique contre une perception de supériorité française, que beaucoup trouvent condescendante.
D’après le sociologue, c’est comme si la France voyait les Belges comme « des petits rigolos », avec leurs accents marqués et leur originalité. Ce sentiment est partagé en Suisse, où les victoires contre la France sont également perçues comme des moments de fierté nationale.
Quelle réponse face à cette rivalité ?
Plutôt que de réagir avec excès, certains estiment que les Belges devraient tirer parti de leur célèbre sens de l’humour.
Utiliser le second degré, une qualité souvent associée aux Belges, serait une manière plus appropriée de répondre à cette supériorité perçue. Après tout, l’humour a toujours été une arme redoutable pour désamorcer les tensions.