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Il était impensable que Balmoral Nevis et Natlow Storm n’assistent pas aux funérailles de leur maître. Les deux poneys noirs de 13 ans n’ont jamais quitté le prince Philip. Ils ont été élevés par la Reine et promenaient le Duc dans tous les domaines royaux, emmenant la calèche que Philippe d’Edimbourg avait lui-même conçue il y a huit ans.
C’est lui aussi d'ailleurs qui avait imaginé son corbillard. Un Land Rover Defender dont il était féru. Le mari de la Reine a supervisé la transformation du véhicule dans un atelier de Liverpool en 2003. C'est même lui qui a amélioré le système d'attache du cercueil sur le véhicule.
A ce moment-là, le prince consort avait déjà choisi son cercueil depuis bien longtemps. Il y a 28 ans, Philip le concevait en chêne doublé de plomb. Poids estimé: entre 250 et 300 kilos. D'ailleurs, l’entreprise des pompes funèbres en charge des obsèques royales dispose déjà du cercueil de la Reine, créé à l’identique.
L’étendard déposé sur le cercueil du prince Philip est le sien. Il représente ses origines et les différentes identités qu’il a pu connaitre, aussi bien Philip Mountbatten que Philippe de Grèce et de Danemark.
À la demande du prince Philip, il n’y a eu ni sermon ni éloge funèbre par la famille. Fidèle à ses valeurs, le duc d’Edimbourg avait souhaité une cérémonie privée, dans la Chapelle-St-Georges. Le défunt avait lui-même choisi les médailles qu’il voulait voir exposées ainsi que les chants des obsèques.
Il souhaitait également que sa famille de sang soit présente. La Reine a ainsi convié le week-end dernier deux petits-neveux et un cousin allemands, qui ont immédiatement fait le voyage pour pouvoir respecter la quarantaine avant les funérailles.
Selon ses vœux, le prince Philip repose dans le caveau royal des Jardins de Forgmore, jouxtant le château de Windsor jusqu’à ce qu’il rejoigne un jour son épouse au sein du Mémorial Georges 6 dans la Chapelle Saint Georges à Windsor.