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Depuis le scandale sexuel qui l’a éclaboussé, le prince Andrew, duc d’York, a disparu des radars publics. Déchu de ses titres militaires et royaux, il mène aujourd’hui une existence de retraité controversée, loin des fastes de la monarchie britannique. Retour sur son quotidien discret et les tensions familiales qui l’entourent.
Le prince Andrew n’est plus qu’une ombre dans l’univers monarchique. Selon Amélie Schildt, experte royauté pour RTL info : "Depuis qu’il ne représente plus la Couronne, il est absent de tous les événements et activités officielles".
Ses rares apparitions publiques se limitent aux messes de Noël et de Pâques, mais son quotidien se passe principalement au Royal Lodge, une majestueuse résidence de 30 pièces située dans le domaine de Windsor. Là, il partage encore les lieux avec son ex-épouse, Sarah Ferguson.
Une retraite dorée… mais critiquée
Depuis 20 ans, le prince réside au Royal Lodge, une propriété de 30 pièces estimée à 36 millions d’euros. Ce manoir classé, autrefois occupé par la reine mère, est l’un des joyaux du domaine royal. Pourtant, sa gestion par un prince déchu soulève des critiques. "Charles estime que cette résidence prestigieuse devrait revenir à un membre senior de la famille royale, ce qu’Andrew n’est plus", souligne Sophie Lagesse, journaliste pour SoirMag. Selon certaines rumeurs, le prince William, héritier de la Couronne, aurait manifesté son intérêt pour cette demeure.
Le roi Charles III envisage de déplacer Andrew au Frogmore Cottage, anciennement occupé par le prince Harry et Meghan Markle. Mais le duc d’York refuse de partir. "Il a signé un bail de 75 ans en 2003, il considère donc qu’il peut rester", explique Amélie Schildt. Cependant, ce bail impose qu’il prenne en charge l’entretien de la résidence. Avec un loyer annuel de 300.000 euros et des frais de rénovation colossaux, la situation devient intenable, d’autant plus que Charles lui a coupé son allocation annuelle de 1,2 million d’euros. Aujourd’hui, des fissures apparaissent sur la façade du Royal Lodge, symbole de la déchéance de son occupant.
Les tensions entre frères
Les relations entre Andrew et Charles III n’ont jamais été simples. Selon Sophie Lagesse, journaliste pour SoirMag, "la reine Elizabeth II avait une affection particulière pour Andrew, ce qui a toujours agacé Charles". Née douze ans après lui, Andrew a grandi dans un contexte où Elizabeth était plus disponible, ce qui l’a transformé en son "chouchou".
Cette dynamique familiale a alimenté les rancunes, notamment lorsque la reine fermait les yeux sur les frasques d’Andrew, y compris des escapades controversées. "Elizabeth II a toujours tout passé à Andrew", confie Amélie Schildt. Une indulgence qui contraste avec la fermeté actuelle de Charles III, déterminé à redorer l’image de la monarchie.
Une coquille vide pour la Couronne
À Buckingham Palace, le prince Andrew est désormais perçu comme un "poids financier" et un problème à résoudre. "Le roi Charles III considère son frère comme une coquille vide pour l’institution", conclut Sophie Lagesse. L’avenir du prince Andrew semble assez incertain.
Retrouvez l'émission "Place Royale" ce samedi à 19h50 sur RTL tvi et en streaming sur RTL play.
