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Kody et Thomas Ancora étaient les invités du RTL INFO Avec vous ce mardi. Ils ont répondu aux questions d'Olivier Schoonejans. Ils sont tous deux à l’affiche du film "Losers Revolution" qui sort ce mercredi. C’est l’histoire de 3 garçons qui se faisaient maltraiter à l’école et qui décident de prendre leur revanche.
Thomas Ancora, vous jouez dedans mais vous avez aussi écrit et réalisé ce film avec Grégory Beghin. On est un peu entre Very Bad Trip, la Cité de la peur, les Kardashian et Dikkenek ?
Thomas Ancora: "C'est assez bien résumé"
Kody: "Il y a un peu de tout, je vous le mets quand même?"
Thomas Ancora: "Ce sont un peu des inspirations de tout ça on va dire, effectivement".
L'idée est que ce soit humoristique, et c'est réussi. On est sur une aventure un peu à la sauce belge, quand même.
Thomas Ancora: "100% belge… C'est un des rares films 100% belges qui sort cette année ou cette décennie. On a tout fait ici, avec des acteurs belges, des talents belges... avec des budgets belges…"
Les budgets n'ont pas été fameux ?
Thomas Ancora: "C'est un budget belge, oui".
On ne s'en rend pas compte, en voyant le film. Notamment, par rapport à ça… à un moment, vous fêtez quelque chose, on ne va pas expliquer ce que c'est, mais c'est un truc incroyable. Et pour fêter ça, on va à Aqualibi… Et ça, c'est extraordinaire.
Thomas Ancora: "On s'est dit, à la base, c'était une pool party, et on réfléchissait, on ne trouvait de piscine qui plaisait. Et puis j'ai dit, "Et si on allait à Aqualibi?". Tout le monde m'a dit, "Mais jamais ils ne vont accepter"… Nous sommes le premier film à avoir tourné à Aqualibi quand même".
Kody: "Et les derniers !"
Kody, vous, c'est votre premier premier rôle au cinéma ?
Kody: "Premier premier rôle… non, car j'avais déjà fait un film qui s'appelait "La fine équipe", et c'était aussi une bande de potes. Mais là, c'est un beau rôle, donc merci Thomas et Greg Beghin, parce qu'ils ont été de super réalisateurs…"
J'avais posé une question…
Kody: "C'est vrai que quand on me donne le temps, je prends l'espace..."
Vous jouez le rôle d'un personnage un peu loufoque qui aime bien se changer. Ça vous a amusé de vous travestir ?
Kody: "J'ai un petit peu l'habitude dans le Grand Cactus… On peut le dire ? Et on embrasse De Brigode s'il regarde. J'ai adoré me changer, parce que c'est un rôle qui permet d'avoir du relief et de faire plein de choses. Donc c'est un personnage qui se travestit, et qui prend une ampleur totalement folle et déjantée et j'adore ça".
Dans la vraie vie, Thomas, comment vous faites pour passer de ce look en 2007 sur RTL-TVI à ce look en 2020 sur votre compte Instagram ?
Thomas Ancora: "Waouw… Ca c'était Tom et Nancy, qui passait sur Club RTL".
C'est de là qu'on vous connaît au départ...
Thomas Ancora: "Effectivement la comparaison… Et vous avez décidé que ce n'étaient que des photos de moi torse-nu en comparaison".
Kody: "Mais tu n'as que des photos torse-nu..."
Thomas Ancora: "Il y a beaucoup de ça sur mon Instagram, je vous l'accorde… mais j'ai grandi, voilà, tout simplement, je suis devenu un adulte tout simplement".
Vous sortez les abdos, mais Kody, il a LA botte secrète… C'est la photo avec Monica Bellucci.
Kody: "Grand moment Monica, qui est restée une copine. Je ne vais plus trop la voir, parce que j'ai peur qu'elle aille en Italie".
Plus sérieusement, vous êtes assez actifs sur les réseaux sociaux tous les deux. La vraie vie d'influenceur, est-ce que c'est vraiment comme cette phrase qu'on entend dans le film: "Il faut toujours plusieurs photos d'avance, comme ça, quand il ne se passe rien dans vos vies, vous les postez et les gens pensent que vous vous amusez" ?
Thomas Ancora: "Oui, c'est la vraie vie d'influenceur. Pour en connaître beaucoup, je remarque qu'il faut poster beaucoup. Moi, je ne poste pas tant que ça, mais les vrais influenceurs dont c'est le vrai travail ont un stock de photos qu'ils postent au fur et à mesure pour qu'il y ait toujours du contenu".
Ça peut rendre fou, cette course aux likes et aux followers ? Là on parle de vous en tant que personnalité publique, mais en tant que personnalité lambda, est-ce que ça peut rendre fou, addict, et faire du mal aussi ?
Kody: "Et bien oui, d'ailleurs on parle de supprimer les likes dans le film... Or c'est comme un applaudissement, c’est-à-dire comme quand vous faites une belle vanne, et qu'on vous applaudit. C'est pour ça qu'il ne faut pas s'auto-liker".
Thomas Ancora: "Ça peut rendre les gens fous. On en parle dans le film. Je pense qu'il y a beaucoup de jeunes et d'ados qui au final ne vivent que pour cette espèce de reconnaissance sur les réseaux sociaux, alors que je pense qu'il faut se focaliser sur les vrais gens, et la vraie vie".
Par rapport au harcèlement à l'école, ça met aussi en lumière un comportement, on va dire que vous le dénoncez indirectement. Pensez-vous aussi avoir ce rôle en tant que personnalité dans le film ?
Thomas Ancora: "C'est important. Après on ne parle pas que du harcèlement à l'école. Au final, c'est trois losers qui vont aller voir des bourreaux pour les aider. Je pense que ça arrive beaucoup à l'école, mais parfois aussi au boulot, en famille, dans des relations. Le harcèlement moral, ce n'est pas que quand on a 14-15 ans".
Kody: "Et puis, le harcèlement, c'est nul" [référence au message de la Reine Mathilde ci-dessous, ndlr]