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"Ça l'a traumatisé": Amélie Schildt raconte ce jour sombre qui a choqué Johnny Hallyday au cimetière de Schaerbeek

Amélie Schildt était l'invitée du RTL INFO avec Vous ce mercredi. La journaliste RTL Info dévoile son livre sur Johnny Hallyday. Dans "Johnny, la Belgique dans le sang", l'auteure revient sur les liens de la star avec la Belgique.

Pour Amélie Schildt, les Français ont tendance à oublier que le rockeur était à moitié belgeJohnny Hallyday, de son vrai nom Jean-Philippe Smet, a été élevé par Hélène, sa tante paternelle, qui était belge. "C'est une figure très centrale dans toute la construction de Johnny", explique-t-elle. "Hélène était la soeur de Léon, le père de Johnny qui l'a abandonné".

Elle précise que la tante de Johnny avait 20 ans de plus que Léon donc elle avait toute une vie construite, notamment à Bruxelles. "Même si elle a élevé Johnny à Paris et sur les routes en Europe, elle avait cette Belgitude avec elle, cette culture belge. À la maison, on disait septante et nonante". C'est également Hélène qui a élevé Léon, car il avait perdu son père.

L'artiste de la famille était Hélène. Elle était actrice de cinéma muet. "Elle a ouvert la porte à une formation artistique très large à Johnny Hallyday. Il a fait de la danse classique quand il était jeune. Sans elle, il ne se serait peut-être pas tourné vers le chant."

Johnny Hallyday était sincère concernant son amour pour la Belgique, ajoute l'auteure. Celle qui a interviewé la star se souvient qu'il était de bonne humeur lorsqu'il savait qu'il y avait des journalistes belges qui allaient l'interviewer.

"Il était déjà détendu et il pouvait évoquer la Belgique. Il évoquait tout ce qu'il aimait. Ça peut sembler cliché, mais à commencer par les frites qu'il ramenait en cargaison quand il venait à Bruxelles. Il disait toujours, je dois avoir ça dans le sang, car je mange mes frites avec de la mayonnaise."

Un moment marquant

En 2011, Amélie Schildt avait interviewé le chanteur pour la première fois. Un entretien qui a eu lieu à la Tour Eiffel. A la question à quoi pensez-vous quand on vous dit le mot "Belgique", l'artiste lui avait répondu, presque les larmes aux yeux : "A mon père qui est enterré à Bruxelles".

Cet enterrement a marqué la star qui avait tenu à prendre en charge les funérailles de son père. "C'était important pour lui malgré la déchirure et le fait que son père n'ait jamais rien fait pour lui. Quand Johnny est arrivé au cimetière de Schaerbeek, il a vu que le cimetière était vide et qu'il n'y avait personne d'autre que lui et Adeline Blondieau, son épouse à l'époque, pour enterrer son père. Et ça l'a traumatisé".

Amélie Schildt précise avoir parlé de ce moment avec Adeline Blondieau. L'ex-épouse du rockeur lui a expliqué que toute la nuit qui a suivi les funérailles, Johnny a été très mal. Marqué, l'artiste lui-même a évoqué cet épisode des années plus tard.

Pourtant, l'auteure confie qu'il y a eu un quiproquo le jour de l'enterrement de Léon. Des amis du père de Johnny Hallyday étaient présents, mais ils ont été tenus à l'écart par l'entourage de l'artiste, "pour le préserver".

"C'est terrible, car ils voulaient le protéger, mais c'est peut-être ce qui l'a marqué le plus."


 

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