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Kendji Girac, blessé par balle lundi 22 avril à Biscarrosse, voulait "simuler un suicide" pour faire peur à sa compagne qui menaçait de le quitter après une dispute. L'histoire a suscité la colère de la cinéaste française Andréa Bescond, qui a exprimé son mécontentement envers le chanteur de 27 ans dans un message publié sur Instagram.
Le vainqueur de l'édition 2014 de "The Voice" "a voulu faire peur à sa compagne, Soraya Miranda, qui l'aurait menacé de le quitter. Lors de la conférence de presse du 25 avril, le procureur de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, a expliqué que Kendji Girac a simulé un suicide.
Le chanteur de 27 ans a indiqué mercredi aux enquêteurs avoir "omis de vérifier si le chargeur (...) comprenait des munitions ou pas". "Il le croyait vide", a ajouté le magistrat pour qui ce point sera "très difficile à vérifier puisqu'il indique que cette arme aurait été achetée chez un inconnu". Olivier Janson a précisé que le volet de l'enquête ouvert pour "tentative d'homicide" "devrait se terminer par un classement", "sauf élément nouveau". D'autres investigations seront poursuivies pour "savoir d'où provient cette arme", même si la version du chanteur sur ce point "sera très difficile à vérifier".
Vous passez à côté du sujet
La cinéaste française Andréa Bescond, célèbre notamment pour son film "Les Chatouilles", a exprimé son mécontentement envers le chanteur de 27 ans dans un message publié sur Instagram : "Note à certains médias : le problème n'est pas le fait qu'il y aurait des armes qui circulent dans la communauté des gens du voyage. C'est de la stigmatisation. Des armes, il y en a partout... des féminicides commis par arme à feu, c'est régulier. Vous passez à côté du sujet".
Tu fais souffrir tes proches pour ton ego
Dans son post, Andréa Bescond commence en disant : "D’après les médias, tu t’es tiré une balle dans le corps pour mettre la pression à ta femme qui te fait des reproches sur ton comportement à risques. Sache que menacer de se suicider quand une partenaire souhaite interrompre une relation, c’est une torture psychologique infligée à l’autre. S'il y a des enfants, c’est aussi une violence vicariante : la "culpabilité" de la mère vis-à-vis des enfants, le regard porté par la famille sur elle".
La réalisatrice continue en condamnant l'influence qu'exerce Kendji Girac sur son épouse : "Quand quelqu'un qu’on aime évoque la rupture, on travaille sur soi pour changer les choses. Si on ne peut pas, on accepte, car personne n’appartient à personne". "Et on espère que tu ne vas pas jouer la victime, tu ne l’es pas, Kendji Girac. Tu fais souffrir tes proches pour ton ego. Fais une thérapie", conclut-elle.