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"Plein de gens dans le monde ont découvert Angèle": Thierry Coljon revient sur le succès fou de la reprise du titre "Nightcall"

Le morceau a fait sensation le 20 août dernier, durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris : Nightcall, du film Drive. Interprété par Angèle ce soir-là devant 800 millions de téléspectateurs, le morceau est enfin disponible sur Spotify.

Sorti en 2010, en même temps que le film Drive, le morceau Nightcall de Kavinsky est en train de vivre une seconde jeunesse. En cause : la reprise par la chanteuse Angèle et le groupe Phoenix lors de la cérémonie de clôture des JO de Paris. Pour évoquer ce regain de succès, le journaliste du journal Le Soir, Thierry Coljon, était l'invité du RTL info 13H.

Et alors que le morceau ressemble très fortement à la version originale, la présence d'Angèle sur le morceau a considérablement joué dans ce nouveau succès. "C'est vrai qu'elle apporte quelque chose. Elle a cette voix suave que tout le monde adore, puisque ses deux premiers albums ont été de vrais succès. Et, au-delà de sa personnalité et de son charme naturel, c'est d'abord une musicienne, pianiste, autrice, compositrice, chanteuse bien sûr, et donc tout ça joue".

Véritable événement suivi par des millions de téléspectateurs dans le monde, se produire à une cérémonie de clôture représente souvent un tremplin pour les artistes, comme l'explique Thierry Coljon : "C'est énorme, ce sont des millions de gens qui, dans le monde, ont découvert Angèle. Et bien qu'elle soit très connue en France et en Belgique, et qu'elle ait déjà fait une petite tournée aux États-Unis, ici ça va au-delà. Plein de gens dans le monde ont découvert Angèle (...)".

Depuis plusieurs années, on voit régulièrement des morceaux ressortir avec de nouvelles versions. Cela est notamment possible grâce à deux choses, explique le journaliste.

"Les réseaux sociaux et les plateformes numériques. Elles conseillent aux gens 'tiens, si vous avez aimé tel type de musique, vous allez aimer ça'. Et c'est vrai qu'on dit toujours 'un tube, un jour, le sera toujours'. Donc n'importe quel tube des années 60, 70, si vous le reprenez avec une sonorité d'aujourd'hui, ça marche, mais pas seulement en pop. On peut le dire en jazz, en classique. (...) Donc ici, ce morceau avait été un peu oublié, mais n'importe quel morceau peut redevenir un tube avec une petite sonorité ou une série, comme on l'a vu avec Kate Bush, que plein de jeunes ne connaissaient pas et qu'ils ont redécouverte uniquement grâce à la série Stranger Things. Donc voilà, tant mieux pour les artistes, bien sûr", conclut-il.

 

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