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Une enquête est ouverte contre le rappeur Moha La Squale après cinq plaintes de jeunes pour des faits de violences volontaires, agressions sexuelles et menaces de mort. L’une d’elles avait raconté au journal Le Monde sa relation avec le rappeur, ponctuée d’insultes et de violences. "J'avais des marques sur le front, je n'avais pas pu aller au travail parce que j'étais détruite. On ne peut pas y aller avec la pommette gonflée, même si ce ne sont pas des bleus, ça se voit."
Il y a deux jours, le rappeur a publié une photo de lui sur son compte Instagram. On le voit dans une voiture, la tête baissée, se frotter les yeux. C’est son commentaire qui a beaucoup fait réagir ses abonnés. Il écrit : "‘Oh la menteuse, elle est amoureuse’, à bientôt la miff, merci pour tout".
De nombreuses personnes ont réagi. On peut notamment lire : "T’es qui toi déjà ?", "On n’attend plus l’album, on attend le procès", "Elle n’est pas amoureuse, elle est séquestrée", "Je suis sûr, il y a une meuf dans son coffre", "Pourquoi t’es pas en prison ?"…
Refus d'obtempérer
Le rappeur doit par ailleurs être jugé en mars pour un refus d'obtempérer aggravé, outrage à personne dépositaire de l'autorité publique et rébellion. Il avait été interpellé en juin à la suite d'un contrôle routier, les policiers ayant constaté qu'il faisait l'objet d'un mandat de recherche pour un "rodéo à moto" un mois auparavant.
Il a été l'une des grandes révélations de l'année 2018 avec son premier album "Bendero", plébiscité par le public (disque d'or, plus de 50.000 exemplaires vendus) et par la critique.
Nommé aux Victoires de la musique 2019, l'artiste charismatique aux cheveux longs, passé par le Cours Florent, s'était fait repérer avec des "freestyles" postés sur Facebook et YouTube, où on le voit rapper dans sa cuisine ou dans son quartier de "La Banane" à Ménilmontant, dans le XXe arrondissement de la capitale.
Il y racontait la rue, son quotidien et sa vie d'avant, lorsqu'il était dealer et avait été en prison.