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Les images de l'adieu à Aznavour: 2000 personnes ont assisté à la cérémonie officielle

"Ils sont venus, ils sont tous là..." Personnalités, hommes politiques, autorités arméniennes, admirateurs et proches de Charles Aznavour se sont pressés vendredi matin dans la cour des Invalides pour l'hommage national au monument de la chanson française, décédé lundi à l'âge de 94 ans.

Plus de 2.000 personnes sont venues pour assister à cette cérémonie officielle, solennelle et très encadrée, comme cela fut le cas pour Simone Veil et Jean d'Ormesson.

Un hommage qui n'aura pas eu la dimension populaire de celui rendu à Johnny Hallyday en décembre, en présence d'une immense foule dans les rues parisiennes, au grand dam de certains artistes comme Michel Fugain et Hugues Aufray.

L'Elysée a précisé que la famille avait voulu un hommage républicain et officiel, avec le président de la République mais aussi des autorités arméniennes.

"Il y a 30 ans, il y a eu un tremblement de terre en Arménie, aujourd'hui c'est un nouveau tremblement", a confié Laurent Boutros, un musicien français d'origine arménienne, venu dire adieu au chanteur comme un millier d'anonymes.

Une moitié de l'assistance était en effet composée du public, l'autre moitié d'hommes politiques et de personnalités du spectacle. Parmi eux, Jean-Paul Belmondo, Dany Boon, Eddy Mitchell, Mireille Mathieu, Grand Corps Malade, Enrico Macias Michel Drucker...

Côté politique, plusieurs membres du gouvernement étaient présents, les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande, d'anciens ministres comme Jack Lang et Bernard Kouchner. Marine Le Pen était également là pour cet adieu à un enfant de la diaspora arménienne.



Au lendemain de ce dernier rendez-vous avec son public, Charles Aznavour sera enterré samedi après-midi à Montfort-l'Amaury (à l'ouest de Paris). Il reposera dans son caveau familial, aux côtés de ses parents et de son fils Patrick, décédé à l'âge de 25 ans.

Avant cela, une cérémonie religieuse est prévue en la cathédrale arménienne Saint-Jean-Baptiste, dans le VIIIe arrondissement de Paris, mais l'accès sera uniquement réservé à la famille, aux proches et aux officiels.

La disparition du chanteur, surnommé "le Sinatra français" outre-Atlantique, a été pleurée dans le monde entier, d'Hollywood Boulevard à Erevan, en passant par Beyrouth et Buenos Aires.

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