Partager:
Pour la première fois depuis le début de la guerre autour de l’héritage de Johnny Hallyday, sa veuve, Laeticia, a accordé une interview à un journal. C’est le Point qui a recueilli ses propos. Le 12 février dernier, Laura Smet a demandé à ses avocats "de mener toutes les actions de droit" pour contester les dispositions testamentaires de Johnny Hallyday, qui confieraient "l'ensemble de son patrimoine et l'ensemble de ses droits d'artiste" exclusivement à sa seule épouse Laeticia. David, le frère de Laura et unique fils de Johnny, s’est joint à son action.
"David a attendu six mois pour venir et Laura, quatre"
Dans cette première interview, Laeticia se dit prête à pardonner. "On est une famille, je serai un jour prête à pardonner (...) mais on me roue de coups", a-t-elle dit au Point. Elle remet cependant en cause la version de Laura et David qui ont affirmé avoir été tenus à l’écart lors des derniers jours de leur père. "Mais c'est totalement faux! Comment peuvent-ils dire cela? C'est mon mari qui à la toute fin ne voulait plus!", s’énerve-t-elle. Et de continuer en indiquant qu’ils ne se sont pas précipité pour voir leur père quand il a annoncé sa maladie : "David a attendu six mois pour venir et Laura, quatre".
"Mon mari, ce n'était pas quelqu'un qu'on pouvait manipuler"
Dans ce long entretien, la veuve de l’Idole des jeunes revient également sur les derniers jours de son mari. Elle évoque notamment la tournée des Vieilles Canailles qu’il a tenu à assurer alors qu’il était déjà très diminué. "J'ai eu terriblement peur, mais il n'en démordait pas (...) Mon mari, ce n'était pas quelqu'un qu'on pouvait manipuler, à qui on pouvait dicter des choses...", confie-t-elle, faisant allusion aux rumeurs qui disent qu'elle a joué un rôle dans la rédaction du testament.
"Ce n'était pas facile de se parler dans cette famille"
Depuis le début de cette guerre d’héritage, nombreux sont ceux qui parlent de problèmes antérieurs au sein de la famille. Et Laeticia de confirmer : "Ce n'était pas facile de se parler dans cette famille. Dire 'je t'aime', par exemple (…) J'ai beaucoup d'empathie pour la souffrance de David et Laura. Elle est bien réelle".
Comme pour enterrer la hache de guerre, elle ajoute : "Je les attends à bras ouvert (…) Je ne demande que la paix, mais qu'on respecte la mémoire de mon mari".