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Jean-Michel Maire menacé de mort

Début avril, l'échange télévisé entre deux scientifiques français s'interrogeant sur l'opportunité de tester en Afrique un vaccin contre le coronavirus continue de faire des remous...

Dans cette séquence, Camille Locht, directeur de recherche à l'Inserm à Lille (nord de la France), était interrogé sur des recherches menées autour du vaccin BCG contre le covid-19.

Invité en plateau, Jean-Paul Mira, chef de service de médecine intensive et réanimation à l'hôpital Cochin, lui demande: "Si je peux être provocateur, est-ce qu'on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n'y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c'est fait d'ailleurs sur certaines études avec le sida, ou chez les prostituées: on essaie des choses parce qu'on sait qu'elles sont hautement exposées. Qu'est-ce que vous en pensez?"

Le chercheur répond : "Vous avez raison, d'ailleurs. On est en train de réfléchir en parallèle à une étude en Afrique avec le même type d'approche, ça n'empêche pas qu'on puisse réfléchir en parallèle a une étude en Europe et en Australie".


Ces échanges, pour lesquels les deux mis en cause ont depuis présenté leurs excuses, ont été condamnés par des associations les accusant de vouloir faire des Africains des "cobayes". 

Quelques jours après les faits, l'équipe de Cyril Hanouna était revenue sur cette affaire. Jean-Michel Maire soutenait les propos polémiques du chef de service..."Je suis désolé, c’est peut-être du cynisme complet, mais quelle autre solution on a pour aider l’Afrique ? Jimmy Mohamed, je l’adore, mais il dit qu’on peut leur envoyer des masques. On en a pas assez pour nous déjà, on as pas assez de respirateurs en France, on va pas en envoyer en Afrique. (...) On n’est pas en train de tester des rouges à lèvres, on est en train de tester quelque chose qui peut les sauver”, a dit le chroniqueur de Baba.

Le 11 mai, dans l'émission "C que du kiff", Jean-Michel Maire a expliqué qu'il recevait des menaces de mort depuis sa prise de position.

"Je m'étais mal fait comprendre. J’avais pris un tombereau d’insultes. Je peux comprendre, les insultes, je les reçois comme les compliments. Je comprends très bien et j’essaie de m’excuser quand je peux. Je comprends que les gens s’énervent (...) Après il ne faut pas prendre ça trop au premier degré parce que les menaces ne sont jamais suivies des faits. On dit toujours qu’un chien qui aboie ne mord pas. Les gens qui sont très dangereux ne préviennent pas, a-t-il dit.

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