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Jade Lagardère, condamnée pour corruption, réagit: "Je vis un véritable cauchemar"

Le tribunal correctionnel de Pontoise a condamné mercredi Jade Lagardère, épouse d'Arnaud Lagardère, à 300 jours-amende à 50 euros pour corruption en lien avec l'obtention de son permis de conduire en 2015.

La mannequin de 30 ans, née en Belgique, était suspectée d'avoir payé 15.000 euros pour décrocher son permis de conduire français en envoyant une autre personne à sa place lors d'un examen à Argenteuil en 2015, avait révélé en avril le journal Le Parisien.

Le tribunal l'a, en revanche, relaxée du chef d'obtention frauduleuse de permis de conduire.

Huit autres personnes, dont un homme à tout faire du couple Lagardère, avaient comparu pendant trois jours dans ce dossier mi-avril devant le tribunal de Pontoise. Tous ont été déclarés jeudi coupables de corruption et ont été condamnés à des peines allant de jours-amendes à six mois de prison ferme.

"Cette condamnation est profondément injuste. Tout le monde a été condamné, (Jade Lagardère) a fait partie du lot. C'est une condamnation globale et symbolique", a réagi après le jugement Marie Burguburu, avocate de la mannequin, dénonçant une "procédure spéciale".

La réaction de Jade Lagardère

La scénariste de bandes dessinées a publié un communiqué de presse lundi. Voici son contenu:

"Mercredi 30 juin de cette année, le Tribunal de Pontoise a décidé de me condamner injustement à payer 300 jours d’amende pour un délit que je n'ai pas commis. Je vais donc faire appel afin de rétablir la vérité. Je n’ai jamais voulu, jamais demandé, jamais payé le moindre euro, jamais reçu ce permis de conduire illégal. Tous ces faits, M. Jérôme Goualard a reconnu en être l’auteur devant les gendarmes, la juge d’instruction et le tribunal. Il a déclaré durant ces 5 dernières années, de l’enquête jusqu’au procès, avoir agi par "excès de zèle" selon ses propres termes", débute-t-elle.

"Je conduis avec un permis qui n’a rien à voir avec cette affaire, et que j’ai passé en toute légalité, ce que personne ne conteste. Je veux vous dire que depuis des mois, je vis un véritable cauchemar avec cette affaire. Ce que je lis sur moi m'affecte profondément car c'est contraire à mes valeurs", poursuit la mère de famille.

"Je pense aussi particulièrement à celles et ceux qui doivent être choqués à l'idée que j'aurais pu commettre ce que l'on me reproche, alors qu'ils rencontrent des difficultés au quotidien pour financer leur permis de conduire. Je les comprends, je le suis aussi, et cela renforce ma détermination à rétablir la vérité", conclut la jeune femme.

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