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Le premier round judiciaire très attendu sur l'héritage de Johnny Hallyday a finalement été renvoyé jeudi au 30 mars, à la demande des avocats de David Hallyday et Laura Smet qui réclament devant le TGI de Nanterre un droit de regard sur l'album posthume de leur père ainsi que le gel de son patrimoine.
"Nous avons été destinataires (...) des pièces adverses depuis deux jours et encore ce matin, et il y a encore un certain nombre de pièces dont on doit prendre connaissance", ont assuré Carine Piccio, l'un des conseils de David Hallyday, pour justifier ce renvoi.
Le tribunal a enjoint les avocats de Laeticia Hallyday de fournir à la partie adverse, "au plus tard" lundi, des précisions sur le "trust" au sein duquel Johnny Hallyday aurait réuni tous ses actifs au bénéfice de sa femme, conformément à un testament rédigé en juillet 2014 aux Etats-Unis. Ils devront donner le "périmètre" de cette entité et l'"identité du ou des trustees" (gestionnaires).
Selon Emmanuel Ravanas, l'un des avocats de Laura Smet, les pièces transmises par le clan de Laeticia étaient pour certaines "tronquées", "sans le nom des trustees".
Depuis plusieurs semaines, la guerre fait rage entre les deux aînés de la star et sa veuve, devenue l'unique bénéficiaire de l'ensemble du patrimoine et des droits d'auteurs de la légende du rock français, décédée le 6 décembre à l'âge de 74 ans.
Lors de cette première audience, une nouvelle information a été révélée concernant l'album posthume de Johnny hallyday, nous informe ce matin, le magazine Gala sur son site internet.
En effet, le 22 novembre, soit deux semaines avant sa mort, le rockeur aurait contacté sa maison de disque pour lui demander une avance financière. Et pas une petite partie de celle-ci mais l'intégralité. Une demande à laquelle la maison de disques, Warner Music aurait cédé en lui écrivant un chèque. L'album n'était pas encore terminé à ce moment-là.
La nuit du 5 au 6 décembre, le chanteur décédait.