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Ils sont encore tout petits, mais devraient atteindre 30 à 40 mètres de haut dans quelques dizaines d’années. A Naninne, en province de Namur, 3.500 arbres sont plantés sur une parcelle vide. Il s'agit de pins sylvestres et des mélèzes, deux espèces choisies pour leur capacité d’adaptation.
"Le pin sylvestre parce que c'une essence que l'on pense être résistante aux sécheresses, au réchauffement climatique. La deuxième essence qu'on a choisie, c'est le mélèze qui permet aussi l'accueil d'un sous-bois et de taillis favorables à une certaine biodiversité", explique Hugues Latteur, attaché au cabinet de l'échevine de la transition écologique Charlotte Mouget.
La ville de Namur investit dans l’aménagement forestier. Ici 110 hectares sont concernés. "La forêt remplit plein de services écosystémiques: captage de carbone, accueil de la biodiversité, infiltration des eaux et purification des eaux", énumère Hugues Latteur.
D’autres parcelles du bois, touchées par les scolytes, seront réaménagées prochainement.