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De très nombreux services de la Ville de Liège sont à l'arrêt depuis lundi et la communication entre les employés est rendue difficile, suite à une attaque informatique. Pour éviter une propagation à l'ensemble de son réseau, consigne a en effet été donnée au personnel de ne pas allumer d'ordinateur au bureau.
"Pour le moment, on ne peut rien faire, on n'arrive pas à avoir un rendez-vous, il faudra patienter", explique un homme venu dans l'un des bureaux de la ville ce matin. Une attaque qui tombe mal juste avant les départs en vacances, un moment où il y a généralement beaucoup de demandes de documents.
Des services fortement impactés
La Ville va demander de l’aide aux communes avoisinantes pour absorber les tâches administratives. Des experts arrivent pour aider à réparer le système aujourd’hui.
La Ville de Liège tente de mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les meilleurs délais. Les services au public sont à l'heure actuelle fortement impactés. Les services de l'Etat civil et de la Population, de l'Urbanisme et des mairies de quartier, ne sont plus en mesure pour l'instant de rendre les services attendus. Toutes les personnes ayant des rendez-vous sont ainsi invitées à ne pas se déplacer, tant que la situation n'est pas rétablie. D'autres services sont également impactés, a indiqué la Ville.
L'e-guichet fonctionne
Seuls les guichets des mairies de quartier restent accessibles au citoyen, tout comme le site internet de la ville. "Le service e-guichet fonctionne. Les citoyens peuvent prendre rendez-vous en mairie de quartier directement de chez eux et le call-center des mairies de quartier est opérationnel pour répondre à toutes les questions des citoyens", indique Nathalie Drion, Première directrice administrative aux affaires citoyennes.
De plus amples informations sur les conséquences de cette attaque seront fournies ultérieurement, dès que les résultats de l'expertise en cours le permettront. Pour l'instant, il est impossible de réclamer des documents à l'administration puisque les logiciels sont cryptés. Il est également impossible de savoir si des données ont été dérobées. A l'heure actuelle, il n'est pas question de payer la rançon, probablement très élevée mais dont le montant est tenu secret par les autorités.