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Elles viennent tout juste de sortir de terre, mais il n'y a pas grand monde pour les cueillir. La plupart des saisonniers sont bloqués à l’étranger. Nicolas Goffin, producteur d'asperges vertes, a donc dû s'adapter. "À la base, on espérait justement renforcer notre groupe avec une équipe de Roumains qui venaient de Bucarest. Malheureusement, ils ont été arrêtés à l'aéroport. On a dû faire autrement, donc on a recruté des étudiants et des amis de nos travailleurs saisonniers."
Les travailleurs sont debout depuis 7h du matin. Le programme de la journée est chargé puisqu'il faut cueillir plus d’1 tonne d’asperge. Zénon entame son 3ème jour de cueillette. "C'est compliqué, mais nous sommes déjà habitués."
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À l’intérieur, les distances sont respectées. Tous les travailleurs se protègent. Safari débute le métier. "Il y a un peu de fatigue, mais quand on s'habitude, ça va aller. On a des fatigues au niveau des bras."
De l'aide recherchée
Le travail de saisonnier est particulièrement compliqué. Sans les habitués cette année, la récolte est ralentie. "On ne peut pas, du jour au lendemain, devenir un cueilleur d'asperges extraordinaire, explique Nicolas Goffin. Il y a des critères pour cueillir une asperge, des critères pour la mettre en botte. Il faut facilement une à deux semaines pour former une personne. Cela nous fait un peu plus de boulot au niveau organisation."
Dans quelques semaines, la récolte va s’intensifier. Pour aider ce producteur à trouver plus de personnel, une plateforme virtuelle vient d’être mise en ligne par la Région Wallonne. Au total, 2.000 wallons y sont déjà inscrits.