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Comme David Baras, qui tient le café "La Chamade" sur la Grand Place de Binche. Pour tenir, il confectionne des colis avec des bières spéciales. De quoi s’occuper et payer quelques factures. "Vu la situation je pense qu’il faut se réinventer donc j’ai pris contact avec les brasseries pour voir s’ils pouvaient m’aider en me donnant des petits cadeaux, de goodies, que je puisse comme ça remercier les clients qui commandent pour les remercier du soutien."
Il prend les commandes via les réseaux sociaux et livre à domicile, comme chez Marianne et René, des habitués. "On est solidaires et on ne meurt pas de soif, tout du moins", expliquent-ils. "Il faut aider tout le monde", insiste René. "S’aider l’un l’autre", pour Marianne.
Dans le centre de Charleroi, Marcello Stefano, le gérant du "Nirvana Bar", fait des cocktails à emporter le vendredi et le samedi. Si l’idée ne rencontre pas un franc succès, elle permet de garder un contact avec les habitués. Le reste du temps, il tente de gérer la paperasse pour obtenir les quelques aides dont il a droit. "On n’a pas d’aide du tout. On est vraiment dans le flou et c’est nous qui devons téléphoner sans arrêt pour savoir à quoi on a droit et à quoi on n’a pas droit. Si on peut reporter les factures ou pas. Le droit passerelle c’est bien, mais ça ne couvre pas grand-chose."
Économiquement, tous deux ne se voient pas continuer comme ça plusieurs mois.
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